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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 09:03

Wouah !

 

Déjanté, époustouflant, magnifique, psychédélique, les mots virevoltent et s'envolent comme les notes de musique sur une partition vive et l'on entend clairement les sons de cette poésie.

 

Un stylo de qualité, du papier bien grammé, un roman épistolaire ; une tête bien faite au cerveau hanté, habité, dérangé, obsédé, un roman psychologique ; un voyage pseudo-spatial, une intelligence artificielle qui bugge, la cryogénie digitale, un roman de science fiction ; des cadavres et du sang, des meurtres sans queue ni tête, un thriller palpitant ; une quête mystique, un essai ésotérique ; des restaurants à gogo, fil du roman, un guide gastronomique ; voilà, c'est à peu près tout, c'est juste génial.

 

Un roman « meuble à tiroirs » ; un chapitre, un tiroir, ouvert d'une manière aléatoire sur un indice qui éclabousse l'histoire d'une lumière nouvelle. A chaque personnage son histoire, et chaque histoire se recoupe pour finalement se recentrer sur le fil de la quête insensée, infernale du personnage principal. Et c'est passionnant.

 

« … La nourriture est la mémoire, Nina. Le lait se souvient du goût de l'herbe mangée par la vache. Le vin se rappelle le temps qu'il faisait pendant les semaines précédant le moment où les raisins ont été pressés. »

 

« … Puis au Misty's Boutique pour un repas si fade et sans prétention que je doute qu'il ait même l'ambition de devenir de la merde. Il restera probablement dans mon colon à bâiller. »

 

« La pire des horreurs pour moi n'est pas la possible fin de l'humanité mais la survie éternelle de notre Empire de Stupidité. »

 

« Eh bien, laissez-moi vous dire ce que vous devez absolument faire. Vous devez aller vous faire foutre. Mais vous ne le ferez pas car vous êtes le Touriste. Vous êtes pire que la peste, pire que la guerre parce que, malgré le fait qu'elles soient destructrices, elles sont relativement brèves. Votre règne de destruction culturelle ne finit jamais. »

 

« Le biscuit propitiatoire délicatement plié avait la couleur du blé au soleil. Il était facile à briser et le petit coin que je mangeai sembla disparaître sur ma langue et laisser une succession de saveurs qui mélangeaient et jouaient avec l'espace et le temps. Les saveurs n'étaient pas complexes ni exotiques. Elles étaient juste tellement parfaitement équilibrées que j'espérai qu'il s'agisse d'un poison et que ce soit la dernière chose que je goûtais. »

 

« Pour tomber amoureux de quelqu'un, il faut être aveugle à leur vérité. C'est facile de tomber amoureux de fantasmes. »

 

Ébouriffant, amusant, décalé, perturbant, une plume fluide, riche et colorée, un rythme soutenu, un humour souvent grinçant, des personnages étranges et attachants, un style carrément unique et enfin, une histoire rocambolesque et infinie.

 

J'ai adoré :-)

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 11:39

 

Mitigée ! Attendue avec beaucoup d'impatience, la quatrième de couverture m'ayant fortement alléchée, la lecture m'a clairement laissée sur ma faim. Quel que soit mon ressenti, je remercie vivement Babelio et les éditions Encre d'Orient pour ce cadeau :-)

 

Un roman historique parfaitement documenté, la bibliographie en témoigne, qui nous plonge dans la « cité idéale » de Livourne à la fin du XVIIème siècle. Le fond est prenant sans être vraiment passionnant ; par contre, la forme est assez simpliste. Je m'explique, si les détails des ports, des navires et des relations commerciales en Méditerranée sous Louis XIV sont livrés à profusion, ce qui montre l'immense connaissance livresque de l'auteur, quand il s'agit des dialogues, là, clairement, ça manque de profondeur, c'est même du niveau d'un Harlequin ce qui n'est pas peu dire. De plus, le personnage principal est puéril, fantasque, manque de réflexion alors qu'il est à la tête d'une énorme organisation ; il ne pense qu'aux femmes et à la nourriture ou plutôt ces deux sujets reviennent pour moi beaucoup trop régulièrement dans le récit comme pour combler un manque d'imagination de l'auteur, et revoilà mon problème avec les répétitions à outrance.

 

On est loin ici de la série de romans d'Anne et Serge Golon (Angélique) qui nous parlent de la même période et nous font vivre des péripéties bien plus palpitantes et tout aussi véridiques sur les mêmes faits que celles reproduites assez pauvrement dans ce volume.

 

En conclusion, un livre qui se lit facilement sur un sujet qui a déjà été abordé par plusieurs auteurs d'une manière bien plus pointue et crédible. Un ouvrage pour ceux qui veulent découvrir le roman historique peut-être ; pour moi, plutôt une déception…

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 11:33

 

Une lecture interlude entre deux pavés :-)

 

Si le dessin reste fidèle à lui-même, je trouve que le texte manque encore d'un petit 'je ne sais pas trop quoi' pour être au même niveau que les anciens. L'histoire est assez simple, on retrouve beaucoup de situations classiques, et du coup, ça reste agréable à lire. Et pourtant, je ne ressens toujours pas l'humour décapant qui provoquait chez moi maints fous rires lors de la lecture des Astérix d'origine. Faut dire que le chechetement des Arvernes et la mise en avant des problèmes de l'adolescence chez nos amis gaulois ne m'ont pas beaucoup déridée. Ce doit être moi qui suis passée à côté de l'essentiel… Il mérite peut-être du coup une deuxième lecture à un autre moment :-p

 

Je positive néanmoins car j'ai trouvé ce tome meilleur que le dernier que j'avais lu à savoir 'Le papyrus de César'. Ils sont donc sur la bonne voie pour retrouver le peps et la tchatche des premiers et du coup, je suis assez impatiente de lire le suivant :-)

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 11:28

 

J'ai adoré.

 

Un roman rouge parfait, très bien documenté, bien rythmé, avec un zeste d'humour, un brin de romantisme et un chouia d'érotisme ; bref, un roman qui se lit d'une traite. L'idéal pour aborder sereinement un automne plutôt pluvieux :-)

 

Pas facile la vie d'une jeune veuve dans l'aristocratie anglaise bien pensante en ce début du XIX siècle. Le mari mort, rien ne lui revient, elle doit juste alors compter sur la charité de sa belle famille et se remarier au plus vite avec un de ses pairs pour retrouver, non son rang qu'elle n'a pas perdu, mais son aisance sociale. Et si l'amour survient, si l'heureux élu ne fait pas partie du bon monde, alors même sa réputation est perdue.

 

Et c'est là que l'on se rend compte de l'ineptie des multiples règles de la haute société souvent imposées aux femmes par la gent masculine pour éviter que le dit « sang bleu » ne se disperse à tout vent.

 

« D'ordinaire, la noblesse ne confiait pas ses précieuses filles à de simples roturiers. Le sang bleu se mariait avec le sang bleu, on n'appariait pas un animal à pedigree avec un vulgaire corniaud. »

 

« Certaines règles, comme celles qui touchaient à la courtoisie, par exemple, étaient sans doute nécessaires pour vivre en société. Mais pouvait-on en dire autant de tous les codes du savoir-vivre ? Etait-il vraiment important de s'asseoir comme ceci plutôt que comme cela, et de savoir ce qui devait se porter cette année, ou n'étaient-ce que des artifices dont usait une catégorie de gens pour essayer de prouver qu'ils étaient supérieurs au reste de la population ? »

 

« Et c'était bien ce que craignaient les aristocrates : que les cercles les plus huppés de la société soient peu à peu envahis par des arrivistes et qu'un jour leur noble naissance ne suffise plus à les distinguer du commun des mortels. »

 

« Si seulement ils avaient vécu en ces temps héroïques où il suffisait de s'imposer par la force pour obtenir ce qu'on voulait. Ces maudits nobles étaient d'ailleurs tous issus de cette époque-là. Les gentlemen et les ladies d'aujourd'hui n'étaient jamais que les descendants de guerriers qui avaient gagné leur statut à la pointe de leur épée. La richesse, les privilèges et l'éducation avaient fait leur œuvre civilisatrice au point qu'aujourd'hui, les aristocrates se permettaient de regarder de haut quelqu'un qui, au fond, ressemblait davantage qu'eux-mêmes à leurs ancêtres. »

 

Lisa Kleypas, une valeur sûre dont je ne me lasse pas :-)

 

 

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 15:08

 

Magnifique ! Et encore un nouveau coup de cœur, j'adore.

 

Quelle verve, quelle poésie pour décrire aussi bien le magnifique que l'immonde. Et la Chine Impérial en 1395, c'est tout à fait cela, magnifique et immonde. Dès les premières pages, on se retrouve immergé dans l'empire du milieu, entre bandes rivales, bourgeois avides, commerçants sans scrupule, familles en guerre, pirates dépravés, eunuques obscènes, mendiants répugnants, aussi répugnants que les voyants respectés. Un monde fait de règles ancestrales, de rites traditionnels, de beautés éphémères, d'amour filial, de luxure et de pouvoir. Un monde où il faut être fort, puissant, sage et juste pour s'en sortir avec honneur.

 

Quelle plume, qui nous porte d'une page à l'autre, au rythme soutenu des événements historiques qui se sont produits sous le règne du sinistre empereur Hongwu (1368-1398), fondateur de la dynastie Ming. Les personnages sont surprenants de vérité et si attachants qu'on n'a pas envie de les quitter quand se tourne la dernière page ; les lieux sont merveilleusement bien décrits qu'ils soient magnifiques ou juste glauques, on s'y promène alors avec émerveillement ou grande méfiance ; l'ambiance est parfumée d'encens et de fleurs fraîchement coupées, de sang frais et de poissons pourris en fonction des circonstances ; le tout est une réussite absolue qui nous plonge dans un autre temps, dans un autre monde.

 

« Ses proies, il faisait mieux que les posséder : avant de les embrocher, il les lapait, les buvait et les dégustait, comme d'autres l'eussent fait d'un lychee ou d'une huître. »

 

« Si le mystère avait une odeur, c'était celle-là, avec ces pointes d'algues pourries, ces remugles de menthe et ces relents capiteux de basilic qui faisaient tourner la tête comme un mauvais cognac. »

 

Encore une belle découverte trouvée par hasard dans ma bibliothèque, encore un roman acheté il y a quelques années et classé sur les étagères quand mes piles sont devenues trop hautes. Et quand le roman est classé, il est un peu perdu car une nouvelle pile commence déjà et ses éléments deviennent alors prioritaires :-p

 

Un auteur que je vais dorénavant rechercher, ça, c'est sûr :-)

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 10:40

 

Perturbant, dérangeant, et pourtant une lecture passionnante.

 

Une uchronie dans ce que j'appellerais une uchronie dystopique même si ce terme n'existe probablement pas. Rien que cela est déjà un fameux challenge d'écrivain et notre auteur tient sa promesse tout au long du roman.

 

Un roman gris, terne, triste qui montre une société écrasée, sans joie où le peuple est anxieux, perdu, sans espoir finalement. Des personnages néanmoins attachants malgré leurs psychoses qu'ils trimballent tous comme une sorte de lieu commun, un point sur lequel ils peuvent se reconnaître et peut-être se comprendre.

 

L'Histoire est changée, les vaincus sont les vainqueurs et le partage du monde bouleverse tout. Une grosse part revient à l'Allemagne nazie qui garde son régime dictatorial, ses discriminations raciales et ses méthodes radicales de purification ; l'autre part revient au Japon, plus raisonnable mais visiblement toujours sur le qui-vive, avec cette crainte permanente d'une troisième apocalypse.

 

« Le sang n'est pas comme l'encre, rien ne peut en effacer les taches. »

 

Reste l'humour, plutôt noir, omniprésent dans ce trait de génie d'utiliser le Yi Jing ou le livre des transformations qui pourrait dater du VIIIème siècle avant J-C comme support de vie même si la compréhension est souvent illusoire ; une béquille poétique qui égrène le roman de vers prémonitoires à la signification cachée ; une petite fenêtre de lumière quand un sens semble s'en dégager.

 

« Le cœur, enfermé dans deux lignes yin de passion noire. Étranglé, parfois, et pourtant, même ainsi, il y avait la lumière du yang, le scintillement au centre. »

 

Et voilà encore une lecture qui va rallonger ma liste de Noël, je viens d'y inscrire le Yi Jing (ou Yi King) avec les baguettes, plus marrant qu'avec les pièces de monnaie :-p

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 17:56


J'ai beaucoup appris mais dieu que c'était chiant à lire !

Un très juste documentaire ou la biographie détaillée d'un aristocrate romain de sa naissance à sa mort pendant les guerres serviles et civiles qui ont eu lieu à Rome au premier siècle avant JC.  Tout est vrai, les troubles, les massacres, les conditions de vie, les rites ancestraux, les généraux cités et les figures politiques de l'époque.  Tout est reproduit au plus juste, dans les règles des lois, les prix des esclaves, la formation des gladiateurs, les tortures usuelles, les moments de vie et de mort.  Tout est tellement documenté qu'il ne reste plus de vie aux personnages principaux qui n'ont du coup aucune épaisseur et c'est alors d'une platitude endormante.

« Nous avons l'habitude de marier nos filles lorsqu'elles sont à peine pubères.  Elles deviennent mères avant d'avoir été jeunes, et c'est pourquoi elles délaissent leurs enfants. »

« Notre Cité est une République, pas une démocratie : le peuple est souverain, mais c'est à nous qu'il délègue ses pouvoirs, parce que seul un petit nombre dispose du temps et des compétences nécessaires pour conduire l’État. »

Un roman qui est tout sauf romancé, un livre d'histoire raconté comme pour un roman, un récit sans émotion sur une époque pas facile à vivre ni pour les patriciens ni pour les esclaves ni pour les légionnaires ni pour les gens de la plèbe.  

Un auteur scrupuleux qui manque malheureusement d'un chouia de poésie, d'une pichenette de romantisme, d'une pincée d'humour et surtout de ce brin de génie qui rend vivant les personnages vrais ou inventés de son histoire qui est l'Histoire.

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 16:07

 

Wouah, un vrai coup de cœur.

 

Je m'explique, toujours en train de fouiner dans les rayons de ma bibliothèque en quête d'une lecture un peu différente, je tombe sur ce roman dont la couverture ressemble quand même assez fortement aux anciennes couvertures de livres rouges. L'auteure, inconnue au bataillon, semble être italienne… Première surprise, elle est allemande, Sandra Paretti est son nom de plume, elle s'appelle en vrai Irmgard Schneeberger. Deuxième surprise, c'est tout sauf un livre rouge même si histoire d'amour il y a, elle est juste ici le fil qui relie le temps. Le temps de l'Histoire et ses petites histoires.

 

On remonte le temps, 1775, l'Amérique se bat pour son indépendance et l'Angleterre recrute à tout va pour protéger et surtout garder ses colonies. Le roi Georges ne lésine pas, il paie, notamment au Landgrave de Hesse pour obtenir des hommes et il les obtiendra. Sans scrupule, juste pour avoir les moyens d'entretenir sa passion pour les Arts, le Landgrave va donner tous pouvoirs aux recruteurs pour former le terrible régiment hessois, régiment légendaire pour la terreur qu'il a entretenu face aux troupes américaines qui finalement vaincront à la fameuse bataille de Trenton qui marque le début de la fin de l'hégémonie anglaise en Amérique.

 

« Les paysans de son pays, la Poméranie, croyaient que dans certaines nuits de nouvelle lune, toute la semence éclot en une seule fois. Cette nuit-là fut la sienne et ce qu'il vit éclore, c'était de l'or. »

 

« Par rangs de deux, les Hessois gravirent la passerelle. Un rang suivait l'autre. Sans arrêt. Arrivés en haut, les silhouettes bleues semblaient un instant suspendues dans l'air. Puis elles tombaient, culbutant comme les figurines en tôle d'un stand de tir forain, avalées par le gouffre du bateau. »

 

« Un fils signifie l'avenir. Aucun homme ne peut vivre sans foi dans l'avenir, et l'avenir ce sont ses fils. »

 

Très bien écrit et surtout superbement documenté, ce moment d'histoire se lit comme un roman ;-)

 

« Le 19 octobre 1781, près de Yorktown, l'ennemi capitula. Septembre 1783 apporta la conclusion de la paix. Les derniers régiments hessois arrivèrent en avril 1784 à Brême, neuf ans après y avoir pris le départ pour le voyage au-delà de l'Océan. Trente mille avaient été embarqués comme mercenaires pour l'Amérique, dix-sept mille revinrent, trois mille étaient tombés, les autres restèrent dans le Nouveau Monde. »

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 16:54

 

Mignon tout plein :-)

 

C'est bien écrit, plein de bons sentiments et d'humour aussi. Le style est simple et le vocabulaire est particulièrement riche. Un roman jeunesse bien tourné qui aborde plusieurs sujets sérieux comme les classes sociales, la pauvreté, la rigidité des traditions en Angleterre et le rôle de l'aristocratie notamment.

 

Je ne sais pas si les enfants d'aujourd'hui âgés de 9 à 13 ans (âge recommandé) prendraient plaisir à cette lecture car pour eux, cela n'aurait pas beaucoup de sens, tout a un peu trop vieilli. Par contre, la lecture du soir pour les plus petits, un bel exemple du pouvoir de l'amitié et de la bonté, de l'amour filial et du partage. Sans compter sans les toute belles aquarelles qui illustrent bien l'histoire :-)

 

« Ah ! Bien des fois, je me dis, comme ça, à moi-même : Eh bien ! C'est ébarnouflant ! »

 

Pour un adulte, une lecture guimauve où tout est téléphoné et pourtant, je me suis sentie trop bien en le lisant. Je le conseille donc à mes amies un peu déprimées et aux parents qui désespèrent de leurs enfants, tout est possible quand la graine de la gentillesse est bien plantée ;-)

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 15:23

 

Un roman qui se lit vite et dont la lecture nous mène loin sur internet tant les sujets, les personnages abordés et les lieux à revisiter sont nombreux.

 

Un style simple, sans fioritures, tout en étant très précis en ce qui concerne la description des lieux abordés ; un rythme qui ne faiblit pas, une intrigue qui se tient jusqu'au bout et des personnages bien campés même s'il ne sont pas tous très attachants.

 

Faut dire qu'une balade dans la cité éternelle au début du XVIème siècle en compagnie de Messer Léonard de Vinci, ça ne se refuse pas :-)

 

« Comme je te l'ai déjà dit, l'explication du monde est dans l'observation, et celui qui sait voir sait aussi comprendre. »

 

« Durant tout ce moment où je perdis la notion de moi-même, j'appris que l'on pouvait se chercher sans vouloir se trouver, et que l'on pouvait s'abandonner sans vouloir se perdre. »

 

Encore un livre non lu perdu dans ma bibliothèque ; j'ai dû l'acheter sur un coup de tête ou plutôt attirée par la couverture et puis, mystère, il s'est noyé dans ma pal avant d'intégrer mes belles étagères… J'aime faire ce genre de découverte, à chaque fois je suis surprise du potentiel littéraire de ma pièce préférée dans la maison, après la cuisine bien sûr ;-)

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