Le blog de Carine

Une auteure que je ne connaissais pas mais quelle découverte !

Quatre générations, des mystères et des secrets, un sublime jardin et des comtes oubliés…

Beaucoup beaucoup d'amour, mais comme on le sait toutes, l'amour peut se parer de multiples couleurs. Ainsi l'amour maladif d'une mère pour sa fille, l'amour incestueux et destructeur d'un frère pour sa sœur, l'amour exclusif d'un père adoptif pour sa première fille, l'amour émerveillé d'une enfant solitaire pour sa cousine imaginative et turbulente, l'amour protecteur d'une sœur pour son frère plus fragile, l'amour tardif et imprévu d'une grand-mère pour sa petite fille et l'Amour, bien sûr, celui qui unit deux solitudes égarées, celui qui donne chaud au cœur, celui par qui la vie sera alors un chemin parsemé de petits bonheurs…

Un vocabulaire riche et coloré, une grande connaissance des différentes époques et des lieux évoqués, une maîtrise parfaite du saut dans le temps, un rythme dans le récit qui nous maintient tout du long en haleine, une grande poésie dans les descriptions, des personnages complets, riches et surtout marqués par leur expérience, leur code social et leur histoire familiale, et enfin, de superbes comtes qui ravivent nos rêves d'enfants…

Voilà, pas vraiment de belles phrases, juste un ressenti pour ce roman qui m'a beaucoup ému.

Une légende bien tournée avec pour fond historique les guerres d'invasion anglo-écossaises et irlandaises du 13è siècle auquel on ajoute une louche d'approches romantico-érotiques, voilà un roman ma foi bien agréable à lire en ces temps de vacances.

L'auteure, avec un toute belle plume, un vocabulaire choisi et pas mal d'humour, mêle intrigues et secrets avec beaucoup de talent tout en nous faisant découvrir les us et coutumes de l'époque médiévale.

Le premier tome de la saga Reidsville étant trop bien, je me suis empressée de me plonger dans le second volume, et je ne suis pas déçue du tout.

Si le premier opus se concentrait sur la Loi, le second parle de Médecine et décrit parfaitement bien l'évolution d'une épidémie de fièvre typhoïde dans un petit village.

Une fois encore, l'auteure se distingue par l'emploi du dialogue comme style d'écriture en plus d'une recherche documentaire approfondie pour étayer ses propos.

Pas de niaiseries ici ni de gnangnantisme, juste une bonne analyse de la psychologie féminine associée à une bonne dose de sociologie pimentée de sensibilité et surtout d'humour.

Eh oui, je découvre de nouveaux livres rouges et je m'éclate ;-)

Voyons, ici l'auteure sort des sentiers battus et part un peu sur le chemin des légendes, ce qui donne un ton très particulier à ce roman. Ben écrit, bien rythmé, un peu tiré par les cheveux parfois et quelques incohérences…

Ainsi, l'héroïne intrépide, courageuse et surtout, intelligente qui n'ose pas apprendre à lire suite à l'interdiction de son père…

Ainsi, le héro qui connaît le château depuis sa prime enfance et qui le parcourt d'un bout à l'autre pour trouver le trésor et qui ne se souvient pas d'un certain cachot…

Ainsi, un malade, fiévreux, laissé dans ce dit cachot froid et humide avec pour seule médecine une pile de fourrures pour le réchauffer et un gamin pour lui tenir compagnie…

D'un autre côté, le récit se passe au moyen-âge, ma période préférée ; l'auteure fait référence aux célèbres chroniqueurs anglo-normands ainsi qu'aux légendes Arthuriennes ; et en plus, ça finit bien ;-)

Depuis que j'ai entendu Marc Levy dire qu'il ne lisait jamais de romans pour éviter de polluer sa propre littérature, j'ai comme un a priori pour faire une critique sur ses récits qui par ailleurs se lisent très bien.

Ici, l'histoire est bien écrite et les personnages bien campés ; le rythme est soutenu et l'intrigue se tient ; pourquoi alors ai-je ce sentiment de déjà lu pour certains passages… J'ai eu pendant ma lecture des flashbacks de romans de Clive Cussler et de Rosemary Rogers, deux auteurs et deux styles pourtant bien différents :-p

Pour conclure, un roman qui se lit vite et qui pourtant aborde un sujet d'actualité, à savoir le pouvoir des multinationales, des banques et des politiques qui se moquent littéralement du peuple et de ses besoins et ça ne date pas d'hier !