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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 15:16

 

Là, pour le coup, plutôt bof !

 

Je m'explique, c'est toujours aussi bien écrit, les descriptions sont magnifiques qu'il s'agisse des vêtements, des châteaux, de l'ambiance, des batailles, rien à redire la dessus. Le fond documentaire est riche et l'exploitation du personnage de Gilles de Rais est tout à fait convaincante dans ce roman. Alors me direz-vous, où est le problème ?

 

Le problème est le personnage de Catherine particulièrement et accessoirement celui d'Arnaud. Bien sûr, ils sont attachants mais quand les alternances larmoyantes de Catherine se frottent à l'orgueil démesuré d'Arnaud, on se retrouve avec des scènes qui se répètent à n'en plus finir et c'est assez lassant, du moins, moi, j'en suis fatiguée pour le moment.

 

D'aucuns on fait le rapprochement entre Angélique et Catherine, et pourtant, même si les événements se suivent et s'enchaînent dans les deux cas au fil de l'Histoire, les deux personnages n'ont pas la même consistance. Autant Angélique est inventive et constructive dans son malheur, autant Catherine, même si elle a des sursauts de courage, tombe rapidement dans la mièvrerie et c'est pénible.

 

« La terreur de la damnation, l'antique effroi de Satan et du sorcier son serviteur ! Le grand seigneur, le guerrier sans peur disparaissaient, d'un seul coup, laissant seulement, à nu, l'homme aux prises avec la vieille peur ancestrales venue du fond des âges, l'angoisse de l'incompréhensible, née de l'humus des noires forêts druidiques sous l'éternelle menace des barbares deux du sang. »

 

« L'amour est frère de la mort. Dans les temps cruels qui sont les nôtres, ils sont les seules choses qui comptent. »

 

Conclusion, ce n'est pas mal mais je vais attendre un peu pour lire la suite car les malheurs à répétition, pour le moment, c'est vraiment pas ça qui me remonte le moral et qui me distrait :-p

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 18:10

 

Magnifique !

 

Super bien écrit, super bien documenté, des personnages consistants et superbement vivants qui accompagnent naturellement les véritables protagonistes de cette guerre de cent ans qui n'en finit pas de faire couleur le sang et tout cela, juste pour une question de légitimité du pouvoir.

 

Et du flamboyant Duc de Bourgogne, si riche et si puissant, au roi français Charles VII bien dépourvu finalement, entouré de preux chevaliers fidèles et de traîtres écoutés bien sournois, en passant par la puissante Angleterre, si sûre de ses droits sur certaines possessions françaises, on ne peut que vivre avec notre héroïne le chemin plein d'embûches de Jeanne d'Arc dite la Pucelle d'Orléans. Et là l'Histoire reprend tous ses droits et se déroulent alors devant nos yeux bien ouverts des actes héroïques, des défaites déchirantes et finalement les flammes d'un bûcher injuste, et on vibre de ce procès inique qui sera d'ailleurs revisité quelques années plus tard.

 

« Folle à lier, folle comme ces enfants que l'on voit se pencher sur les puits, les nuits de pleine lune, pour essayer de prendre son reflet entre leurs petites mains et qui meurent de leur illusion... »

 

« A femme pourvue d'amant, point n'est besoin d'enfant. N'ai point nourri et élevé icelui jusqu'ici pour que le laissiez trépasser comme ses frères, ou le rendiez fol comme son père, à moins que le fassiez Anglais comme vous. Le garde mien ! Venez le prendre si l'osez ! » (Épître de Yolande d'Aragon à Ysabeau de Bavière)

 

Et nos tourtereaux enfin se trouvent grâce à l'intervention du plus méprisant des personnages à savoir l'évêque de Beauvais Pierre Cauchon qui ouvrira enfin les yeux de notre chevalier bien têtu. Ensemble maintenant, ils s'en vont… Et bien, je ne sais pas encore, je plonge dans le troisième tome et je vous en dis plus très bientôt.

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 14:26

 

Wouah, j'ai adoré !

 

Une plume riche et colorée, un rythme qui respecte au plus près les faits historiques, des personnages époustouflants de vérité, une histoire d'amour fou qui va nous permettre de revisiter notre histoire avec beaucoup de plaisir. Un roman où Angélique s'appelle Catherine et où Louis XIV est Charles VI, le roi fou, accompagné de son ennemi-cousin Philippe, Duc de Bourgogne.

 

En cette guerre de cent ans, guerre fratricide s'il en est en Europe, guerre où la noblesse a perdu nombre de ses chevaliers, la vie est loin d'être aussi noire qu'on le dit. Certes la violence est omniprésente, certes les règles du jeu nous paraissent peut-être abominables n'empêche, le commerce marche bien, les cérémonies glorieuses vont bon train, les bals sont fastueux et les tournois éclatants. Même pour le peuple, celui qui ne se retrouve pas bien sûr sur le chemin des routiers, sur la route des révolutionnaires, la vie est douce hors périodes de calamités climatiques.

 

On retrouve ainsi la cour des miracles et ses mendiants fidèles, la cour des marchands et ses amis qui viennent de partout, la cour des puissants et ses courtisans hypocrites et dangereux, la cour familiale et ses cousinages encombrants surtout quand il s'agit d'avoir la main-mise sur un grand pays.

 

« De la main elle désignait les armoires ouvertes sur des piles régulières de samits, de pailes dorés, de satins de toutes les couleurs, de velours doux au toucher. D'autres contenaient de grandes pièces de dentelles aussi fines que des fils de la Vierge, des voiles de Mossoul, des diaspres à fleurs chatoyantes venus de Perse, des cendals légers et bruissants. D'autres encore cachaient les draps de Champagne ou d'Angleterre, les blanchets moelleux tissés par les femmes de Valenciennes, les souples draps florentins, aussi doux et presque aussi brillants que des satins... »

 

« La volonté des princes a l'égal pouvoir d'élever la modestie là où il lui plaît et de courber plus bas que terre les fronts trop hardis... »

 

La série complète traîne dans ma bibliothèque depuis une éternité ; le confinement, c'est l'occasion rêvée de l'épousseter ;-) Et donc, je suis déjà dans la suite de ce premier tome si haletant :-p

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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 11:05

 

Et le soufflé est un peu retombé…

 

Je m'explique, l'Histoire est tout à fait respectée et on apprend énormément mais, car il y a un mais, le récit souffre de trop nombreuses descriptions qui se répètent et ça, c'est pesant !

 

Autre point, c'est une enquête qui ne démarre en fait qu'au deux tiers du roman, l'auteur prend vraiment son temps pour nous décrire les protagonistes et du coup, ça traîne :-p Bon, outre les personnages historiques, on retrouve notre Guilhem d'Ussel qui n'est pas vraiment mis en valeur dans cet opus ainsi qu'un autre personnage bien connu, Robin des Bois, et ça, c'est assez marrant même s'il a un drôle de caractère ;-)

 

« L'aveugle se détourne de la fosse où le clairvoyant se laisse tomber. »

 

« Partout où l'ordre s'installait, son essor était immédiat, car il proposait le salut éternel à ceux qui lui faisaient des donations ou lui accordaient des privilèges. »

 

Donc, pas vraiment un coup de cœur, juste une nouvelle lecture qui décrit bien la vie au Moyen-Age et surtout les différents corps de métier et ça, j'adore :-)

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 17:23

 

Un coup de cœur assurément :-)

 

Au plus près de l'Histoire, l'auteur nous conte avec ses mots et ceux d'antan les péripéties aventureuses d'un enfant débrouillard et volontaire qui deviendra chevalier presque malgré lui. Cinq années séparent l'adolescent orphelin de l'homme éveillé et cultivé que l'on découvre au fil des pages. Cinq années de tristesse et de violence, d'amitié et de tendresse, de solidarité et de survie ; cinq années au temps de Richard Cœur de Lion qui était loin d'être le roi souriant et sympa que l'on trouve dans Robin des Bois ; cinq années pour mûrir avec comme maître successif un tanneur, un abbé, un rémouleur, un forgeron, un routier, un troubadour, un médecin et un chevalier ; cinq années de voyage dans une France éclatée en petits royaumes où la paix n'est qu'une farce et où la puissance est sanglante.

 

L'auteur d'une plume précise et acérée nous mène d'aventures en aventures tout en nous décrivant au plus près la vie du peuple, des monastères et des bourgeois en cette fin du XIIème siècle. Et le fil de l'histoire tient si bien à la chronologie historique que même l'éclipse partielle de soleil de 1187 y a sa part autant que les chamailleries mortelles entre les grands de ce temps où le peuple ne servait en fin de compte que d’exutoire vengeur. Entre batailles, sièges, défaites, fuites et partage de butins on découvre une cour d'amour avide de beaux textes, de chansons, de belles rimes, de joutes de mots et de tournois chevaleresques colorés où tout le monde trouve son plaisir. Un drôle de mélange qui pourtant se retrouve bien dans les chroniques de ce temps et où l'auteur puise sans réserve pour notre plus grand plaisir.

 

« Si le capitaine routier était pétri de défauts et de vices, il possédait une qualité rare : la loyauté. L'amour qu'il portait à son maître, comte, duc et roi, était profondément sincère. »

 

« Les fermes et les moulins fortifiés qui ne voulaient ou ne pouvaient payer les redevances exigées étaient ravagées. Les survivants, marqués au fer rouge, avaient bras ou pieds coupés. Les paysans étaient pendus et leurs femmes violées avant d'être écorchées. Les enfantelets étaient cloués aux portes. »

 

« En un instant, ce fut une estourmie sanglante, sans merci et sans pitié. Les chairs étaient tailladées, écrasées, percées. Les joyeuses exclamations de mortaille et de massacre dominaient les gémissements de douleur et les appels à la pitié. »

 

« Les lices occupaient un enclos fermé par de fortes palissades sur une longueur d'un quart de mille, avec des portes aux extrémités. Tout une badaudaille bruyante s'agglutinait devant, mais la foultitude était aussi nombreuse dans le village d'artisans et de marchands érigé à côté de celui des pavillons des chevaliers. Il s'agissait de baraques en bois où officiaient des armuriers, maréchaux-ferrants mais surtout des marchands de vin à la cannelle, au gingembre ou à la rose, d'hypocras, de bière et de toutes sortes de pâtés chauds et de pâtisseries. Le vacarme était infernal. »

 

Un pavé qui se lit d'une traite et comme j'ai la suite, et bien, je plonge :-)

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 17:12

 

Pas mal du tout !

 

Quelle route, quel voyage que ce chemin de Compostelle qui réunit marchands, étudiants, fugitifs, repentants, meurtriers et amoureux. C'est une aventure truffée d'embûches, de traquenards, de misères, de mystères et d'amitiés. Une aventure de longue haleine décrite avec beaucoup de justesse et de sensibilité et dont les pages défilent bien plus vite que les nombreux kilomètres parcourus à pied à chaque étape ;-)

 

« Quant à la figure, cuite et recuite par trop de soleil et de vent, elle semblait taillée un peu n'importe comment par un sculpteur négligent qui avait jugé bon de faire obliquer le nez vers la droite. Mais les yeux, du bleu candide des fleurs de lin, trouaient le cuir brun de ce visage comme deux minuscules fenêtres ouvertes sur un ciel d'été. »

 

Pas de déception avec Juliette Benzoni, c'est une valeur sûr qui nous fait voyager dans le temps d'une manière douce et poétique même quand les voies de l'Histoire sont plutôt rudes et sanglantes.

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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 13:57

 

Magnifique !

 

Une grande tendresse s'échappent de ces lettres, de ces missives, de ces petits mots qui rythment le roman et lui donnent un trame bien particulière. Et l'on sourit et l'on rit et l'on pleure aussi sans se rendre vraiment compte que voilà, on est dedans, en plein dans la vie des personnages, et on touche au suprême, on se sent membre à part entière du fameux cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.

 

Un cercle littéraire pour redonner de l'espoir, pour transmettre l'étincelle de vie qui peut venir à manquer quand les moments sont difficiles, pour partager le rien qu'il reste et qui mis ensemble fait parfois beaucoup plus, et surtout, pour le plaisir de parler d'une passion qui a des ressources infinies, les romans et la littérature.

 

J'ai beaucoup aimé le style, j'ai adoré les personnages, j'ai attendu avec impatience l'arrivée d'une personne qui n'est jamais revenue et qui finalement est présente partout, enfin, j'ai ressenti l'amitié et l'amour qui imprègne ce récit avec tellement de force qu'il n'y a pas de doute possible, c'est vraiment un tout bon roman :-p

 

« Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. Comme il serait délicieux que ce soit le cas. »

 

« C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur. »

 

« Si je parvenais à croire que j'ai une âme, sans l'aide de quiconque, alors je pourrais l'entendre directement, sans l'aide de quiconque. »

 

Et pourtant que l'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'un roman rouge mais d'un poignant témoignage sur la vie des habitants de l'île de Guernesey pendant l'occupation allemande et le difficile retour à la vie normale après la libération. Un roman où les pires monstruosités humaines sont débordées par les meilleurs et les plus beaux côtés de monsieur et madame tout le monde, un roman qui fait du bien au cœur et à l'âme (pour ceux qui en ont une bien sûr ;-) ), un roman à lire et à relire et des romans et des auteurs à découvrir :-)

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 14:27

 

Hilarant !

 

Bon, le début est un peu 'fleur bleue', il faut bien présenter l'époque, les lieux et les personnages et cela, ça prend un peu de temps et il faut se rappeler aussi qu'il s'agit de la jeunesse de Robin qui demande un certain développement car on en parle très peu par ailleurs ;-)

 

Robin, Marianne, Frère Tuck, Petit-Jean, Will l'écarlate, le Shérif de Nottinghall et bien sûr, la forêt de Sherwood, magnifiquement présentés par Dumas, ils sont d'une présence… Et bien sûr, pour l'ambiance et surtout pour animer la toile de fond, il faut aussi se souvenir qu'à l'époque le peuple constitué de braves Saxons est gouverné par de sanguinaires Normands et donc, entre les romances chevaleresques on se perd dans quelques batailles homériques :-p

 

C'est bien la plume d'un conteur que l'on trouve ici, un conteur pour donner voix à des personnages de théâtre dont certains sont conteurs eux-même ou troubadours ou poètes et ça donne, ma foi, un bien belle histoire où l'on se retrouve entouré des héros qui ont bercé un peu notre enfance et surtout l'enfance de nos enfants :-p

 

« Je suis bon avec les bons et méchant avec les méchants, je donne un coup de main à mes amis et un coup de bâton à mes ennemis, je chante la ballade pour rire et la chanson à boire à qui aime à rire, à qui aime à boire, je prie avec les dévots, j'entonne des 'Oremus' avec les bigots, et j'ai de joyeux contes à raconter à ceux qui détestent les homélies. Voilà, voilà le frère Tuck ! »

 

« Par un de ces phénomènes bizarres, inexplicables, et qui peut-être sont dans l'ordre moral ce que sont leurs analogues dans l'ordre physique de la nature, la colère du baron sembla calmée après cet épisode de rébellion, de même que le grand vent s'abat après une pluie légère. »

 

« A cette époque où les grands possesseurs de fiefs agissaient en souverains sur leurs vassaux, guerroyaient avec leurs voisins et se livraient au pillage, au brigandage, au meurtre, sous prétexte d'exercer les droits de haute et de basse justice, souvent des luttes terribles s'engageaient de château à château, de village à village, et, la bataille finie, vainqueurs et vaincus se retiraient, chacun de son côté, prêts à recommencer à la première occasion favorable. »

 

« Les mains unies, les yeux en pleurs, le sourire sur les lèvres, ils se jurèrent l'un à l'autre un amour constant, éternel : amour qui ne devait s'envoler au ciel qu'avec le dernier soupir de leur vie. »

 

J'ai vraiment passé un tout bon moment à lire ce roman que je ne connaissais pas et du coup à me replonger dans la verve colorée de Mr Dumas que j'aime beaucoup :-)

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27 février 2020 4 27 /02 /février /2020 08:24

 

Distrayant !

 

Premier roman de la série où on assiste à la rencontre entre Fidelma et Eadulf qui ensemble vont devoir résoudre une énigme qui se déroule en l'abbaye de Streoneshalh lors du synode dit de Whitby. Réunion d'une grande importance théologique pour déterminer quelle chemin l'église saxonne allait devoir suivre, soit la romaine soit l'irlandaise et l'on est sidéré de réaliser qu'il y est aussi question de tonsure, de bénédiction et du célibat des prêtres.

 

Une enquête qui nous permet de découvrir les us et coutumes des moines et nonnes au VIIème siècle notamment dans les monastères doubles où des couples se forment et élèvent leurs enfants dans la foi de Dieu dans l'enceinte même du monastère. L'auteur, très bien documenté, nous fait une belle description de la vie cloîtrée ainsi que de la grande différence entre la loi saxonne et la loi irlandaise. Cette dernière étant nettement plus favorable aux femmes qui sont aussi bien éduquées si pas plus que bien des hommes.

 

Une plume qui n'hésite pas à tremper dans le latin et la littérature grecque pour rendre le récit encore plus authentique ; un rythme soutenu par l'apparition des cadavres et le travail de nos deux enquêteurs ; un vocabulaire riche et coloré ; une énigme peut-être un peu simple mais il ne faut pas oublier que c'est la première ;-)

 

« Pendant quelques secondes, ils se dévisagèrent. Ce fut un instant d'osmose : un courant d'empathie passa des yeux sombres de l'inconnu aux prunelles vertes de Fidelma. »

 

Un petit roman qui se lit vite et qui confirme l'opinion générale que la rencontre avec Fidelma ne laisse personne indifférent. Bon, je vais continuer mes recherches pour en trouver d'autres :-p

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 17:11

 

Un tome plein de venins, de complots, de guets-apens, de meurtres, de trahisons et de vengeances. On est loin ici de la chevalerie et des visions utopiques d'un grand Seigneur ou de la sagesse de l'Universelle Aragne à savoir Louis XI.

 

Rome sous sa Sainteté Sixte IV : un cloaque, un lieu de débauche et de perdition, un chantier perpétuel qui n'arrête pas la destruction des bâtiments antiques, un lieu pestilentiel et marécageux où la maladie se propage comme l'éclair. Un pape qui est tout sauf Saint, un pape qui vise la fortune et la puissance et dont les mains sont loin d'être blanches. Un pape qui cardinalise sa famille à tour de bras pour bien maintenir en place son réseau puissant, un pape qui n'hésite pas à comploter pour assassiner les Médicis et mettre Florence dans son escarcelle déjà bien garnie, un pape qui est tout sauf un berger pour son peuple.

 

Une fois de plus, l'auteure super bien documentée nous plonge dans l'Histoire et retrace pour nous les faits qui ont menés au meurtre de Guiliano, le beau prince de Florence, petit frère du Magnifique.Une époque rude et sanglante en plein cœur de la Renaissance, une vision du clergé romain qui n’incite pas à la foi et qui ne va pas s'améliorer avec les Borgia qui vont suivre...

 

« Je suis trop vieux pour prendre du repos. A mon âge on n'a plus de temps à perdre. Conduis-moi à la bibliothèque ! Rien de tel qu'une heure de lecture pour calmer les humeurs. »

 

« Pour moi, entrer en amitié c'est comme entrer en religion. Cela crée des obligations et un lien véritable. L'amitié, vois-tu, c'est l'amour sans ailes. C'est moins exaltant peut-être, mais tellement plus solide. »

 

Bien sûr tout cela se vit au travers les yeux de notre héroïne Fiora pour qui la vie est loin d'être un long fleuve tranquille :-p

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