Le blog de Carine

Il me fallait en relire un pour savoir pourquoi je ne voulais plus lire du Christian Jacq…

Le conte historique est beau, le style biblique est bien présent puisque le texte sacré reste la source principale du récit ; la magie de Dieu est mise en avant pour les plus crédules et enfin, l'amitié impossible entre deux grands hommes est le point que j'ai trouvé le plus pertinent dans ce roman.

Pour le style, on reste sur sa faim. Un texte simple, des dialogues pas vraiment travaillés et souvent, trop souvent, répétitifs, des personnages qui manquent d'étoffe sauf peut-être celui du maître d’œuvre, à savoir maître Hiram qui relève un peu le niveau. Il faut dire que ce dernier est quand même à la base des règles de la franc-maçonnerie et donc, il y a plus de matière pour l'enrober ;-) Enfin, il y a quand même quelques passages assez poétiques notamment dans la description des lieux autour de la ville de Jérusalem, ce n'est malheureusement pas suffisant pour relever l'ensemble du texte, du moins, c'est mon avis.

« Apprendre fut le plus savoureux des plaisirs, travailler une passion, découvrir une joie sans limites. »

Pas vraiment une mauvaise lecture mais clairement pas un coup de cœur.

Allez, maintenant un petit livre rouge pour voir la vie en rose en pensant à un improbable Noël blanc ;-)

Mitigée !

Wou..of… Je m'explique.

Wouah, les cent premières pages, c'est génial, j'adore le style, le rythme, les passages dans le passé, le thème, l'Histoire.

Bof, le reste, c'est long, c'est lent, c'est glauque, c'est tarabiscoté et finalement, après plus de sept cent pages, il n'y a pas vraiment de fin.

Un roman ésotérique, un thriller que je me faisais un plaisir de lire ; deux auteurs qui je ne connaissais pas et qui me titillaient depuis longtemps ; une lecture clairement en dessous de mes attentes. Et même si on lit les 'deux' romans séparément, comme proposé par les auteurs, le résultat est le même. Trop d'élucubrations, trop d'hémoglobine, trop de tortures, trop d'incohérences, trop de répétitions, trop de pas grand-chose comme support malgré la 'formation' des auteurs.

« Plus acide que le froid, plus vorace que les rats, le désespoir le dévorait. »

« D'abord, ce n'est pas mon Christ, je suis athée. Ensuite, si vous, les croyants des trois religions du Livre, compreniez une bonne fois pour toutes que vous adorez le même Dieu, on aurait moins d'emmerdements sur cette terre. »

« Il y a des brebis galeuses partout. Surtout chez les maçons, mon frère. »

En conclusion, c'est très bien écrit mais ça reste bof !

Magnifique !

Un court roman jeunesse où l'on retrouve tout le charme de l'écriture de Pierre Bottero. Une plume efficace qui plonge le lecteur directement dans le film coloré de l'action. Une belle aventure qui touche à la différence, à l'acceptation de l'autre, à l'amitié et à la haine aussi. Une petite histoire où les oiseaux ont la part belle et sont si bien décrits, de plumes et de sentiments forts.

On ne peut qu'être triste de la disparition de l'auteur qui avait une telle magie dans la tête et une si belle maîtrise de l'écriture pour nous la faire partager. A lire, pour le plaisir, pour rêver aussi et surtout, pour donner aux enfants le bonheur sans fin de la lecture.

J'ai bien aimé :-)

Une plume riche, colorée, précise ; des personnages bien taillés, aux vêtements bien coupés, aux répliques bien brodées, aux allures à la mode du temps ; des personnages comme je les aime en fait :-)

Un point d'histoire important à savoir l'épidémie de choléra à Paris en 1832, une grande maison de couture et ses coulisses, les liens entre œuvres de bienfaisance et aristocratie et enfin, la poésie qui rythme tout le roman ; un tout bon moment de détente. Un plus non négligeable, l'auteure n'hésite pas à partager avec nous ses sources en fin de roman et met, en prime, en tête de chacun des chapitres un extrait de revues, romans ou magazines de l'époque, c'est génial.

« C'était une dame difficile : dictatoriale, brusque, irritable, revêche et prompte à l'insulte. Une cliente normale, en d'autres termes. »

« Être capable de flirter tout en restant attentif à la route est une exigence de base de la conduite d'un véhicule. »

« Danser est un des grands plaisirs de la vie, un plaisir facilement accessible. On n'a même pas besoin d'un orchestre pour ça. Un piano suffit. Ou une guitare. Ou même un fredonnement. »

Il ne me reste plus qu'à trouver les deux premiers tomes de la série pour assouvir ma curiosité et mieux comprendre encore les personnages si bien croqués ici :-p

Génial, faut dire que j'adore cette auteure qui me transporte toujours à chacune de mes lectures.

Suite au stress post-traumatique de son mari pourtant revenu vivant de la première guerre mondiale, un des personnages principaux de ce roman va prendre une décision radicale pour protéger sa famille qui sera dès lors bouleversée à tout jamais. Il faudra alors attendre septante ans, une enquête judiciaire ré-ouverte, un passé fouillé dans les moindres carnets intimes des membres de la famille pour voir revivre pleinement les deux seules filles survivantes de cette histoire triste, émouvante et si prenante.

Un château magnifique, une famille de rêve, un parc et sa roseraie, un lac et ses mystères.

Un château abandonné, des tasses sur la table, de la poussière sur les meubles, de la tristesse.

Un château hanté, un parc ombrageux, le reflet de l'âme d'une famille fissurée.

Un château visité, une rose juste éclose, des échos joyeux, un vent de printemps.

Un château emballé, une chanson vive, des couleurs plein les yeux, une famille retrouvée.

« Les pauvres, lui avait dit son père autrefois, souffrent peut-être de la misère : les riches, eux, doivent se confronter à leur propre inutilité et il n'y a rien de pire que l'oisiveté pour vous ronger l'âme. »

Une plume riche, colorée, magique ; un style plein de tendresse, de sentiments forts ; une enquête difficile et bien menée ; un fond historique important et bien documenté ; une histoire coup de cœur, une histoire dans l'Histoire comme je les aime :-)