Bof !
Franchement, je me réjouissais de lire un nouveau thriller, français qui plus est et je suis tombée de haut, de très haut même. Je me suis ennuyée et du coup, cette lecture m’a pris un temps fou !
Pour le fond, d’après ce que j’ai lu, l’auteur continue avec sa matière de prédilection à savoir la matière grise, le cerveau de l’homme, l’évolution de l’Homme et la notion de génie. C’est un débat exaltant qui a déjà été bien exploité, n’empêche, pourquoi pas… Entre faits historiques connus et recherches actualisées, l’ensemble des données couvrent peut-être quelques pages et pourtant, le récit tire en longueur sur 500 pages et je ne vais même pas parler de la fin que je trouve juste aberrante et inutile.
Pour le style, je suis aussi très perplexe, c’est plat, ça manque de profondeur ; pas de peps dans le rythme qui est sensé nous donner le vertige et faire monter la pression ; pas d’empathie non plus avec les personnages qui ne m’ont pas fait vibrer du tout. Bon, le langage de l’héroïne est coloré et grossier, c’est vrai et ça donne quoi au final, juste un petit sursaut dans la lecture plutôt endormante. Le héro français est insignifiant et l’italien, le pauvre, trop asthmatique pour faire le poids face à l’enquêtrice boulet de canon qui du 4 avril au 23 du même mois va se faire quelques capitales européennes et d’autres villes moins connues au pas de course en laissant quelques morts sur son passage et en écopant des blessures de plus en plus graves… Un peu court comme trame sensée tenir le lecteur en haleine car presque rien n’est développé si ce n’est à la toute fin du roman et ça n’apporte plus rien.
« Je crois en la continuité du génie. L’âme des Grands passe d’une cervelle à l’autre et doit bien laisser son empreinte quelque part… Chacun de ces polymathes est une particule de Dieu, et leur réunion doit permettre d’embrasser le Divin. »
« Mais qui peut se targuer de n’avoir aucune dépendance ? A la nicotine, à l’alcool, au sexe, à l’argent, au travail, aux jeux vidéo, et même au sport ? Tout plaisir, même banal, entraîne un besoin toujours plus fort, plus puissant, plus grisant. Et quand une substance disparaît, une autre la remplace. Il fallait vivre avec. »
Bon, vous l’avez compris, je suis passée à côté de l’histoire et de l’auteur qui semble avoir une certaine renommée dans son cercle qui comprend notamment Franck Thilliez dont j’ai un roman en attente dans ma pal. J’ai des angoisses maintenant :-p
Néanmoins, un tout grand merci à Babelio et aux éditions « Seuil Cadre Noir » pour l’envoi de cet ouvrage dans le cadre de la dernière Masse Critique. C’est toujours fabuleux de découvrir de nouveaux auteurs même si parfois ils ne cochent pas toutes nos cases ;-)