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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 14:08

Un livre pêché au hasard dans ma boîte surprise et encore une belle découverte.

Très bien écrit et super bien documenté, ce roman nous plonge dans la nuit de l'espionnage pendant la seconde guerre mondiale.

Un rythme soutenu et haletant, une tension qui monte au fil des pages, et un personnage principal qui incarne ces quelques femmes qui se sont dévouées jusqu'à la mort pour que la France redevienne libre.

De l'engagement surprise, en passant par l'entraînement parfois surréaliste, au travail sur le terrain, l'émotion évolue de l'insouciance à l'amusement du jeu et se termine par la peur tenace qui tient au ventre tout en gardant bien clair à l'esprit la mission à accomplir.

Un roman qui parle du courage des femmes de l'ombre, des femmes jeunes et même très jeunes qui ont pris un chemin difficile et dangereux pour faire un travail nécessaire à la cohésion des réseaux de résistance. Un roman émouvant qui voit une jeune fille un peu naïve devenir femme par la force des choses. Un roman qui interpelle sur l'honneur, la trahison et surtout, notre propre réaction face à ce genre de situation.

« Avec la guerre, le moindre voyage se transformait en odyssée où le temps et la rationalité étaient suspendus, une alternance d'ennui et d'intérêt fugace. »

« Meoble Lodge tenait du camp militaire et du cercle littéraire universitaire, un monde où, après avoir sué et soufflé, on retrouvait la fumée de pipe, le whisky et l'odeur du tweed humide. »

« Il donnait un cours de secourisme à l'envers : comment couper l'artère brachiale d'une entaille à l'avant-bras, comment démettre une rotule d'un simple coup de pieds, comment briser net la colonne vertébrale de votre adversaire en le faisant tomber à genoux. En résumé, comment faire le maximum de dégâts en un minimum de temps. »

« Il avait le calme et l'assurance d'un homme habitué aux privilèges. Elle connaissait bien cet air-là pour l'avoir observé au sein de la bonne société genevoise, chez les diplomates britanniques qu'ils recevaient chez eux, des gens certains que, quels que soient les bouleversements, leur place en haut de la pyramide ne serait jamais remise en question. »

Un auteur à suivre et en ce qui concerne le sujet, la SOE, je viens de voir que « Les derniers jours de nos pères » de Joël Dicker est sorti en poche :-)

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 13:51

«Chaque jour est un festin» de James et Kay Salter.

Quelle bonne idée que cet almanach qui réunit le temps qui passe, l'histoire et la cuisine. Le titre donne l'eau à la bouche mais malheureusement le contenu est loin du festin attendu.

Un grand mélange de tout et de n'importe quoi.

Et les jours se suivent mais ne se ressemblent pas… Certains sont riches d'informations pertinentes et d'autres de platitudes navrantes.

Entre de nombreuses répétitions (comment organiser un dîner ou encore la cuisine chinoise), notions classiques de cuisine, règles de savoir-vivre parfois erronées (ainsi les Américains qui attendent poliment que tous soient servis pour commencer à manger alors que les Européens bâfrent de suite…), souvenirs personnels, anecdotes historiques et de nombreux « clichés », on trouve quand même quelques recettes au détour des pages.

Bizarre aussi ces auteurs qui prennent leur propre livre de cuisine quand ils partent en gîte… et c'est une recommandation faite au lecteur pour passer un bon séjour.

Sur le fromage : « Les Français mangent souvent, par exemple, la croûte du camembert, du roquefort... », c'est peut-être parce que je suis belge mais je ne savais pas que ces deux fromages avaient une croûte :-p

Beaucoup d'erreurs demeurent, même si la traductrice en a corrigé quelques-unes (notes en bas de page), ainsi mettre du sel sur une tache de vin rouge est le meilleur moyen pour qu'elle s'imprime à demeure et non l'inverse.

Allez, un en-cas pour la route : page 71, Rossini en tant que gourmand gourmet invente son propre tournedos mais page 311, l'histoire est tout autre et c'est alors Escoffier qui crée la recette en hommage au grand compositeur…

Et les pages se suivent, comme les jours et les inepties aussi ; ainsi, « En France, le meilleur foie gras est servi cru... », j'ai un peu de mal à croire que personne n'a jugé bon de donner aux auteurs gastronomes la recette du foie gras…

On n'est pas à une indigestion près quand on lit « La simple mention 'croissants' indique qu'ils contiennent moins de beurre ou seulement de la margarine» alors que juste avant l'auteur précise que cette viennoiserie est riche en beurre…

Un livre qui parle beaucoup des vins, et les plus chers ne sont pas oubliés ; qui cite de nombreux restaurants, et comme de juste, les plus chics et donc les plus chers s'y retrouvent ; qui voit défiler les membres d'une société bcbg bien connue des auteurs mais qui ne nous parle pas…

Pas de littérature ici, certains jours sont aussi inspirants qu'une simple liste de courses et d'autres semblent tout droit sortis d'un dictionnaire ou autre livre de référence. Les jours tirés du livre de raison des auteurs sont quant à eux juste des impressions, des anecdotes ou des compositions de repas jetées sur la page sans plus de raffinement. Pas vraiment beaucoup de cœur ni d'humour dans cet almanach consacré aux plaisirs de la table.

Néanmoins, la lecture de cet ouvrage m'a permis d'enrichir ma collection d'aphorismes culinaires ainsi que de découvrir quelques curiosités historiques du monde de la cuisine que je prendrai plaisir à approfondir.

« La vie est faite d'une multitude de choses, et parmi les plus belles que compte cette multitude, il y a les repas. »

« La fin du dîner n'est pas moins importante que ce qui l'a précédée. Elle est comme la finale d'un vin, sa rétro-olfaction. »

« La cuisine est le cœur véritable de la maison, le cœur de la vie. »

« Comme l'homme, le citronnier n'aime pas l'excès de pluie et aime vivre près de la mer, où les températures sont douces et l'air humide. »

« Vie moyenne d'un buveur d'eau : cinquante-six années,

Vie moyenne d'un buveur de vin ; soixante-dix-sept années.

A vous de choisir ! »

Conclusion, un livre écrit par des Américains pour des Américains qui peuvent y puiser quelques bons mots pour bien paraître en société !

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:20

Un Harlequin historique tout droit sorti de ma boîte surprise…

L'histoire se tient et s'inscrit parfaitement dans l'Histoire ; le fond est super bien documenté mais le style fait parfois un peu « cours d'histoire » :-p

Un récit qui manque de rythme et de passion et des personnages fades, mous qui manquent de punch…

Une petite critique pour un petit roman qui est loin d'être à la hauteur des « livres rouges » du même style publié chez « J'ai Lu ».

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 10:59

Et encore un premier roman pêché dans ma boîte surprise trouvée à la déchetterie…

Pour une fois, je vous fait le résumé à ma sauce…

Il était une fois une Princesse, Cendrillon, un Roi noir, une fée (du logis) déguisée en vieille Sorcière, un Prince blanc et un énorme Dragon. Après avoir pourfendu le monstre ailé, le Prince blanc avec l'aide de la Sorcière sauve Cendrillon des griffes du Roi noir et de la Princesse et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps…

435 pages pour un conte qui n'en n'est même pas un !

Bon, contrairement à ce qui est écrit au dos du livre, le roman ne traite ni de parentalité ni d'éducation ni d'amitié mais de manipulation et de mensonge, mon Dragon ;-)

L'auteure en construisant son récit comme un thriller en a trop fait, il est trop tiré par les cheveux et ses personnages se retrouvent sans consistance et incohérents dans leur façon de vivre.

N'empêche qu'elle a du potentiel, les quelques pages qui décrivent le métier d'ingénieur du son sont vraiment pas mal du tout. Un peu triste que le reste du bouquin ne soit pas d'une même plume.

« Mon but : rendre le bruit d'une lame finement dentelée tranchant une tomate juteuse ou celui, plus sourd, d'une lame de couteau large découpant du fromage. »

Voilà, le livre se lit vite, il n'apporte rien et est finalement assez ennuyeux.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 16:48

Et encore une critique difficile à faire…

J'ai cherché ce bouquin dans le cadre d'un projet intitulé « Une semaine, une recette » pour notre site d'histoire et généalogie et j'ai eu bien du mal à me le procurer même si beaucoup d'autres ouvrages de cuisine y font référence.

Voilà, je l'ai maintenant et je l'ai lu…, et je suis quand même un tantinet déçue.

Je vous explique, l'auteur est génial, il a une belle plume qu'il utilise avec brio et, ce qui ne gâche rien, ne manque clairement pas d'humour. Alors, me direz-vous, où est le problème ?

Si ce n'est la forme, c'est donc le fond et là, l'auteur m'a souvent laissée perplexe, septique, et même parfois fâchée.

Le livre ne manque pas de sources mais la plupart sont introuvables.

Allez, un exemple, les livres de raisons des ménagères wallonnes qui proviennent d'une collection privée, c'est merveilleux ! Mais les recettes proposées sont tellement complexes parfois qu'elles sont peu représentatives de notre terroir.

Autre exemple, les menus de guerre ou l'art de la débrouille où la farine utilisée est en partie faite à partir de marron d'inde. Le marron étant bien sûr un aliment impropre à la consommation humaine et qui demande une préparation longue pour en extraire une fécule comestible. C'est en octobre 1942 que cette expérience a été menée à Paris mais je ne pense pas que nos ménagères ont pu un jour en fabriquer sans risque dans les cuisines de nos villages. Faire de la fécule de pomme de terre ou encore de la farine de maïs ou de châtaigne est plus accessible.

On peut aussi passer sur les citrouilles au temps de Charlemagne en évoquant une ellipse de traduction car bien sûr, ce légume comme la pomme de terre n'est apparu dans nos jardins qu'après 1492 !

Et voilà, le sujet est passionnant, l'approche est clairement ludique, l'histoire de la cuisine à travers les petites histoires de la grande histoire, c'est trop cool mais, sauf pour en rire, je ne suis pas certaine de pouvoir utiliser cet ouvrage comme référence.

Bon, tout n'est pas à jeter mais tout est à vérifier… Bon, j'ai du travail ;-)

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 19:17

Une journée bien remplie pour un ultime adieu mais quel adieu !

L'adieu d'une vie par l'oubli des souvenirs, la reconstruction d'une vie par la mémoire des objets qui nous peuplent mais dont l'histoire s'estompe et finalement, la délivrance…

Les objets sont-ils les gardiens de notre vie, de notre histoire ou sont-ils juste des choses jetables qui vont et viennent au gré de nos envies…

Le buffet et les chaises de Nènène, enterrée dans le jardin pendant la guerre lors de l'exode ; la chambre en chêne faite par Tonton, mon grand-oncle, pour sa nièce ; le sabre du XVIIIème trouvé dans un champs derrière la maison et nettoyé avec soin par Papa et tous ces objets récoltés avec tendresse et qui meublent nos maisons restent vivants tant que quelqu'un se souvient de leur histoire. Mais le jour où le souvenir est perdu, alors l'objet n'a plus de sens, il n'est plus qu'une coque vide, jetable, remplaçable par une autre toute aussi vide…

Sauf si quelqu'un se souvient et garde l'objet et alors, l'histoire reste vivante et les disparus restent présents, pour un temps encore.

Un premier roman émouvant, qui parle de la vie, de la famille, de Dieu et de la maladie d'Alzheimer.

Un récit qui m'a touché par les souvenirs liés aux objets, vieux meubles, vieilles vaisselles, vieux livres, vieux bijoux, vieux bibelots qui même s'ils ne sont pas signés, même s'ils ne valent pas grand chose sont riches de l'histoire qu'ils racontent.

Et ce qui ne gâte rien, le livre est bien écrit et bien rythmé, on ne voit pas la journée passer…

« Est-ce qu'une branche de céleri peut être heureuse ? L'âme a bien besoin d'une mémoire, non ? Sinon, pourquoi se fatiguer à vivre ? Et si les morts vont au paradis, où va-t-on quand on n'est plus ici, mais qu'on n'est pas mort, dites-moi un peu ! »

« Posséder un objet ancien, c'est posséder un morceau du passé, du présent et de l'avenir, c'est un peu voir les choses du point de vue de Dieu, vous ne trouvez pas ? »

« Suivant les objets qu'elle collectionne, les livres de sa bibliothèque, ses fauteuils de salon, on peut tout savoir d'une personne, avait un jour entendu Bobbie Blankenship de la bouche d'un commissaire-priseur. Invitez-moi à entrer chez vous, et j'écris votre biographie. »

J'ai beaucoup aimé, il faut dire aussi que j'aime les vieilles choses et les belles histoires...

Bon, c'est vrai, je ne suis clairement pas une adepte des murs blancs et des surfaces vides ;-)

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 17:31

Une perle dans ma boîte récupérée à la déchetterie…

Les critiques sont parfois très difficiles à faire ; soit le livre est trop nul, et il faut justifier son avis ; soit le livre est génial, et il…, enfin, c'est juste pareil !

Je ne suis pas douée pour les résumés et je ne crois pas qu'ils doivent figurer dans une critique mais bon, j'ai pas fait 'lettres' et celui qui figure au dos du roman est particulièrement bien réussi car il raconte bien toute l'histoire.

En gros, avec un tel résumé, je ne suis pas certaine que j'aurais acheté le bouquin…

Et me voilà, profondément émue d'une lecture vraie qui parle d'humanité et d'amour avec des mots simples. Des mots de tous les jours pour exprimer la vie, celle qui nous concerne tous avec des hauts et des bas, des joies et des peines, des naissances et des deuils. Des mots qui évoquent les hommes avec leurs peurs, leurs indifférences parfois mais aussi leurs chagrins ; des mots qui évoquent les femmes avec leurs sentiments maternels parfois exacerbés, souvent excessifs et leurs inquiétudes multiples. Des mots encore amplifiés par la nature indomptable, inhumaine et avec laquelle il faut jongler.

L'auteure nous parle de ces hommes qui sont revenus de la Grande Guerre sans jamais être vraiment là, elle nous parle de ces femmes qui ont attendu sans jamais rien voir revenir, elle nous décrit une société complètement déboussolée qui finalement n'était qu'un entre-deux difficile.

Une histoire authentique, une plume légère et vraie même pour décrire le pire, une analyse des comportements humains toute en finesse qui dénote une profonde connaissance du sujet, un rythme qui ne faiblit pas et enfin, une bulle de tristesse, d'émotion et de bien-être qui survient à la fin, signe évident d'un grand auteur qu'on a envie de recroiser.

« La vieille pendule accrochée au mur de la cuisine persistait à égrener ses minutes avec une ponctualité maniaque. Une vie était apparue puis avait disparu, et la nature n'avait pas marqué la moindre seconde de pause pour elle. »

« Peut-être, au bout du compte, personne n'est-il vraiment aussi mauvais que la pire chose qu'il a pu commettre. »

« Je peux laisser ruiner mon passé, consacrer mon temps à haïr les gens pour ce qu'ils m'ont fait, comme mon père l'a fait, ou je peux pardonner et oublier. »

Quelle différence avec Nathalie Hug qui ne retient que le laid, le sale et le grossier de la 'Der des ders'. Ici, l'auteure mise sur le beau, l'amour et l'espoir et le résultat est émouvant, bouleversant.

Deux premiers romans, deux bouquins sortis d'une boîte improbable, deux récits lus presqu'à la suite, deux ressentis profondément différents...

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 17:22

L'auteure devrait peut-être arrêter d'écrire…

Je m'explique, une brique de plus de 500 pages où l'action se traîne, où les descriptions techniques s'enchaînent sans rien apporter, où l'introspection sentimentale du personnage principal laisse sans voix de bêtise, et où le final est plié sur les 40 dernières pages à la vitesse de l'éclair !

Une écriture plate et sans émotions, des pages et des pages de bla-bla insipide sans rythme, sans humour, sans finesse juste avec beaucoup de mots savants qui se répètent malheureusement très souvent, des personnages que je connaissais déjà mais qui semblent avec le temps avoir perdu beaucoup de leur épaisseur.

Une lecture longue et ennuyeuse...

Ce n'est clairement pas le souvenir qui me restait de mes lectures de l'auteure d'il y a plus de 20 ans.

Soit c'est moi qui suis devenue plus critique, soit l'auteure devrait se recycler !

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 16:17

Un livre difficile à critiquer…

Pas un livre de contes bien que la vouivre y tienne une belle place ; pas un documentaire sur les sages-femmes bien que l'histoire du métier et ses affres à travers le temps sont bien décrits ; pas un livre de guerre même si le récit n'aurait pu être si la Grande Guerre n'avait pas ravagé cette belle terre de Lorraine ; pas vraiment un roman d'amour car si amour il y a, il est bien caché ; et enfin, pas un thriller non plus car l'unique mystère est bien vite dissipé…

Un peu un mélange de tout cela…

Un récit parfois clair comme un livre d'école, souvent embrouillé de situations invraisemblables et où le temps se perd dans quelques méandres brumeux.

Des personnages nombreux, trop nombreux et même si l'auteure à pris la peine de les nommer en début de livre, un petit rappel de leur statut lors de leur apparition dans l'histoire n'aurait pas nuit au rythme de ma lecture.

Et quoi dire du fond des personnages… Les bons : le curé, le docteur, le nain et les sages-femmes ; les mauvais : tous les autres ! Les soldats américains, allemands ainsi que les poilus ne sont que des soudards ivrognes qui ne pensent qu'au sexe et les femmes soit elles se font violer à peine pubères soit elles écartent les cuisses à tour de bras pour quelques sous…

Bref, des personnages qui manquent d'humanité et qui suintent la haine, la méfiance, la jalousie et la peur. Je ne crois vraiment pas que de tels sentiments ont pu reconstruire un village après une guerre aussi meurtrière que celle de 14-18 !

Et parlons du personnage principal, une orpheline de seize, esclave dans une ferme, ne sachant ni lire ni écrire peut en deux années d'observation recoudre une artère sans provoquer de dégâts… Bon, là, j'ai eu un peu de mal quand même !

« Le regard du pauvre homme erra sur nous et nous y cherchâmes en vain une étincelle. Jacques Hasard hurlait autant que Joseph se taisait. La guerre ne nous avait rendu que des hommes brisés. »

Une jeune auteure qui se documente bien sur certains sujets, qui manque de rigueur dans l'écriture (quelques répétitions inutiles notamment) bien qu'elle utilise le vocable du terroir pour rendre l'histoire plus véridique et qui paraît finalement fort peu optimiste sur la nature humaine en lui laissant peu d'espoir.

Pas vraiment tentée de lire ses autres romans...

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 11:11

Une toute belle trouvaille dans ma caisse surprise remplie de livres de poche trouvée au recyclage :-)

Une histoire émouvante qui s'inspire de la vie dans nos campagnes et se tricote avec l'Histoire du début du XXème siècle. Une histoire de vie et d'amour, de rêve et de haine, d'envie et de frustration, de générosité et de jalousie, une histoire vraie où les sentiments sont à fleur de peau, où la vie n'est pas de papier glacé mais bien de chair et de sang.

Une histoire d'Amour qui se cherche, qui se trouve, qui s'entre-croise, qui fait mal, qui apaise et qui finalement traverse la vie, la nôtre, celle faite de joie et de peine, de bonheur et de tristesse, de devoir et de plaisir.

Un récit bien documenté, riche en détails et en belles descriptions, un style tout en légèreté, poétique et émouvant et enfin, une analyse fine et généreuse de l'Homme dans toutes ses différences, voilà un subtil cocktail qui fait de ce roman un petit bijou.

« Le repas avait satisfait tout son petit monde : du pâté de lapin fortement aillé, une soupe aux choux où avait mijoté un bon bout de lard, et, pour le dessert, des œufs au lait nappés de caramel. Une gâterie rare, mais Nanette, ce dimanche 19 mars, avait voulu fêter la Saint-Joseph, le jour du mariage des oiseaux. »

« Pas de danger qu'il pointe le bout du nez. Penses-tu, si on lui demandait de donner un coup de main ! La terre est trop basse pour lui. Crois-moi, ce fainéant a un poil dans la main qui pourrait lui servir de canne ! »

« Parfois le malheur peut rendre les gens méchants. »

« Dans le débarras, la chandelle agonisait. La lettre gisait sur la table, près de l'enveloppe rose préparée par Marie. Un moustique se posa sur le mot « Paris » avant d'aller se prendre au piège de la cire chaude. »

J'ai beaucoup aimé, quel plaisir de lecture surtout après la froideur mécanique d'un Douglas Kennedy.

Et maintenant, il ne me reste plus qu'à commander au plus vite d'autres romans de cette auteure pour confirmer ma bonne impression.

Bon avant, je fouille dans ma caisse, juste pour voir et bingo, j'en ai trouvé un autre de l'auteure mais un style clairement différent puisqu'il s'agit plutôt d'un roman policier.

Allez, je m'y plonge fissa :-)

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