Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 09:07

Voici ma quatrième lecture dans le cadre du challenge multi-défis 2016 qui correspond à l'item « Un livre avec une usurpation d'identité ».

Quand une sage et vertueuse jeune dame quasi invisible en société se transforme en un jeune homme, un peu efféminé ma foi, mais tellement mignon, et bien, les quiproquos s'enchaînent et donnent le rythme à ce récit plein d'humour et de tendresse.

L'auteure, toujours aussi bien documentée, nous présente ici les deux pôles du gratin de la société anglaise sous la Régence à savoir la haute noblesse héréditaire et la noblesse d'argent, les deux ont du pouvoir mais la seconde est bien plus libre, le carcan des règles de savoir-vivre, assez archaïque il faut le dire, glisse sur son indifférence et lui permet alors une plus grande ouverture d'esprit.

« Vous souffrez de la terrible maladie de l'échiquier, qui est, hélas, inguérissable, plaisanta-t-elle. Aucune femme au monde ne peut accepter d'être supplantée par la dame blanche et sa jumelle, la dame noire. »

« Ce baiser la métamorphosa. Elle le sentit dans ses nerfs, ses os et tout son être. Disparue la petite veuve triste et trop sage, perdue au fond de la campagne. La chenille devenait papillon, cette étreinte lui donnait des ailes. Elle s'envolait, droit vers le soleil. »

« Lorsque vous êtes au lit avec une dame, abstenez-vous de lui relater votre dernière partie d'échecs, même si vous avez remporté une éclatante victoire. »

« Frôler la mort a des avantages : la vie me semble à présent infiniment plus supportable. »

Dans ce troisième tome de la série « Les Duchesses », l'échiquier est toujours présent,en filigrane, et le jeu ici est plus subtil, car il n'est accessible qu'aux plus grands, aux plus puissants, c'est le Jeu des compromis, des mensonges, de l'argent et du pouvoir.

J'aime beaucoup les séries qui gardent quelques personnages récurrents qui tissent alors une trame solide sur laquelle de nouveaux venus peuvent s'insérer pour rendre l'histoire encore plus riche et variée et c'est bien le cas ici.

Au suivant… :-)

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:51

Voilà, voilà, je continue sur ma lancée le challenge multi-défis 2016 en puisant dans ma réserve de romans écrits par Eloïsa James qui me fait si bien rire. Item choisi : « Un livre reçu pour un anniversaire », et pour être plus précise pour mon dernier anniversaire qui date du mois de décembre dernier, un cadeau de mon époux à savoir la série « Les Duchesses » à l'exception du tome 2 que j'avais déjà.

La magie fonctionne toujours, il faut dire que l'auteure manie avec brio les mots et les fait chanter au fil des pages pour notre plus grand plaisir. Entre piques mordantes et joutes désopilantes, entre jeux innocents et cours de stratégie, entre raison et amour fou, l'histoire n'a pas un raté. Une bonne documentation sur les mœurs et coutumes de l'époque de la Régence tisse un fond de véracité au récit qui lui donne ainsi plus de poids tout en gardant son caractère si léger, si enjoué.

Ah oui, encore une petite chose, le chapitre 7 est court mais magistral…, pour qui aime les échecs ;-)

« On doit revêtir chaque soir ses plus beaux atours, sinon on se transforme vite en limace. »

« J'ai consulté chacune de mes amies avant de m'autoriser à ressentir une once d'affection pour lui. Je procède toujours ainsi. Un homme dont personne ne sait rien est invariablement ennuyeux – ou malade. »

« Il vous aimait, c'est sûr. Mais Benjamin était un être d'une remarquable impétuosité. Je suis certaine qu'il a regretté son geste à l'instant même où il l'a commis, mais il était trop tard. Il n'a pas réfléchi avant de passer à l'acte, voilà tout. »

« Il vaut mieux que vous soyez insensible à son charme. Ce serait bien trop embarrassant que vous vous joigniez à la horde de ses admiratrices déchaînées et pourchassiez Damon dans toute la maison, la bave aux lèvres, un couteau dans une main et une alliance dans l'autre. »

« Le plus triste, c'était qu'elle n'avait jamais compris l'important : le rire ne blessait pas. La froide indifférence, si. »

Je ne m'en lasse pas et vais donc de ce pas plonger dans le suivant...

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 14:38

Juste tout à fait génial, pour le genre bien sûr.

Pas de grande littérature, pas de tournures à lambiquées, pas de phrases à relire trois fois pour être certaine de bien comprendre, pas de lenteurs de style ni de répétitions de genre, juste un vieux conte revu et corrigé à la sauce « rouge » ;-)

Ah, la Belle, si belle et si sage, si généreuse et si brave, si réaliste et si naïve à la fois et surtout, si prompte à la répartie ; et la Bête, si cynique et si rude, si arrogant et si blasé, si courageux et si honnête et surtout, si tendre finalement.

L'auteure, décidément très moderne, relooke et le conte classique et la romance passion et nous offre ici une toute belle histoire bien documentée sur la fin du XVIIIème siècle mais aussi bien connue...

« Je trouve cela plutôt injuste. Même une très jeune frégate légère devrait avoir la chance de visiter au moins un port avant d'être sabordée. »

« Voilà qui explique tout. Tout le monde ment, mais les ecclésiastiques sont les pires. Il a la syphilis, comme tous les autres. Plus ils sont pieux, plus ils sont atteints. J'aurai dû le savoir dès que j'ai bu ce livre de prières. »

« Elle qui n'avait jamais senti l'odeur de la mer la reconnut pourtant immédiatement. C'était une odeur sauvage et iodée, qui sentait bon la liberté, et la fit rêver de voyages au long cours vers des îles dont elle n'avait jamais entendu parler. »

Et tout au long du roman, quand la Belle s'adresse à la Bête, j'ai entendu dans ma tête cette réplique : « You should learn to control your temper ! » et ça, c'est juste génial ;-)

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 17:28

Pas facile de connaître et reconnaître la vérité quand l’orgueil et la fierté s'immiscent dans la passion la plus folle.

D'un autre côté, c'est pas simple non plus d'avoir été élevée comme une gitane et d'être finalement une vraie duchesse. Le feu de la passion et de la liberté appris dés l'enfance ne peut pas toujours être corseté pour obéir aux règles d'une société des plus guindée.

Une écriture riche et fluide, des personnages toujours aussi intéressants, une bonne analyse de la situation socio-politique entre l'ancien et le nouveau monde du début du XIXème siècle et bien sûr un récit plein de voyages et d'aventures, voilà le cocktail de mon dernier roman de l'année 2015.

Une brique de 640 pages qui se lit d'une traite :-)

« Quoiqu'il advienne, rappelle-toi toujours que nous ne formons qu'un… que nous nous aimons. Nous ressemblons à deux gladiateurs qui ont survécu à l'arène. Nous dissimulons tous deux en nous des blessures. Mais si nous nous accrochons à la certitude que nous avons gagné, que, par la grâce de Dieu, nous avons trouvé notre amour, alors ces blessures se cicatriseront et le bonheur nous emportera. »

Le dernier roman de Shirlee Busbee que j'ai en bibliothèque « Lady Vixen » sera ma lecture challenge multi-défis 2016 de Babelio pour l'item « Un roman dans lequel la mer occupe une place essentielle » ;-)

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 16:11

Quand une vipère se niche dans le milieu familial et répand son venin en toute impunité, l'amour, le vrai, a bien du mal à éclore même si la tendre source remonte à l'enfance.

Et l'auteure continue son histoire en jouant avec celle du Texas et de la Louisiane, on y retrouve aussi ses aventuriers qui de romans en romans se retrouvent pour démêler les intrigues politiques qui engluent toujours l'histoire des grandes nations.

« Jolie vue, n'est-ce pas, patron ? Ne vous en faites donc pas ! Avec son minois et sa dot, vous ne resterez pas longtemps son tuteur. Elle deviendra vite le point de mire de tous les galants de la région, qui se battront pour la conquérir. Vous n'aurez plus qu'à lui choisir un mari convenable et vous serez débarrassé d'elle. »

Une fois encore la magie a opéré et je me suis laissée porter par le vent du sud, chaud et puissant, qui engendre la haine mais aussi l'amour.

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 15:17

On reste sur les bords du Mississippi et on se laisse bercer au rythme du fleuve qui parfois est loin d'être tranquille.

Une bonne connaissance de la société du début du XIXème siècle en Louisiane, des personnages bien campés et un récit qui ne manque pas de sel, juste ce qu'il faut pour une lecture plaisir de fin d'année.

Il ne faut pas non plus imaginer qu'il ne s'agit que d'une futile petite fiction, la situation politique de la Louisiane par rapport à la France, l'Angleterre, l'Espagne et les États-Unis est la toile de fond de cette série de romans de l'auteure qui semble passionnée par le sujet.

« L'amour, découvrait-il, est une émotion puissante, capable de triompher des obstacles les plus insurmontables. Mais si l'amour était un arbre majestueux et resplendissant, la confiance constituait les racines de cet arbre. Sans elle, l'amour ne pouvait croître et se développer, il ne pouvait mûrir. »

« Il y avait peu de défauts que ces gentlemen grands buveurs et forts en gueule n'admettaient, mais tricher aux cartes était inadmissible. C'était un véritable suicide social. »

Et quelle bonne surprise aussi de rencontrer au fil des pages certains personnages de son roman « Au delà du pardon », on a comme l'impression de se retrouver en famille :-)

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 14:51

Je redécouvre ma bibliothèque « Rouge » et juste après Rebecca Brandewyne se trouvent les romans de Shirlee Busbee dont je ne me souviens pas du tout.

Un viol, un mariage et une usurpation d'identité et nous voilà plongé dans un fameux imbroglio où la sincérité n'apporte pas toujours ce à quoi on s'attendait.

Des personnages haut en couleurs et attachants, un récit rythmé au gré de leurs aventures, une bonne connaissance de l'histoire de cette riche région qui borde le Mississippi et nous voilà complètement absorbé par cette lecture plaisir.

« Claude s'était contenté de veiller à ce qu'elle soit nourrie, vêtue et reçoive une instruction rudimentaire, sans plus. A quoi bon lui farcir la tête ? Au moment voulu, il lui trouverait un mari honorable, et quel homme sensé voudrait d'une femme savante ? »

Encore quinze jours avant le début du challenge Babelio 2016, je crois que j'aurai juste le temps de faire le tour des quelques œuvres de madame Busbee que j'ai en rayon ;-)

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 13:38

Voilà, c'est parti, le nouveau challenge Babelio, le multi-défis 2016.

Pour l'item « Un livre qui vous a marquée », j'ai choisi de relire une fois encore « Le maître-chanteur » de Julie Garwood.

On peut alors me demander pourquoi celui-là, ce n'est clairement pas de la grande littérature ni vraiment un roman historique et pourtant ce roman me bouleverse de rire à chaque fois.

Pour la petite histoire, il faut savoir que j'ai lu ce livre pour la première dans le train en compagnie de mes deux filles aînées il y a plus de 15 ans maintenant. Et pas moyen de ne pas éclater de rire tout au long de ma lecture, à tel point que mes filles étaient un peu gênées d'être assises à côté de moi. Faut dire qu'elles étaient encore bien jeunes et ne pouvaient pas comprendre un tel engouement jusqu'au jour où l'une d'elles a pris ce même livre lors d'un autre de nos voyages. Et là, surprise, elle commence à rire toute seule et voilà comment un roman peut transformer un voyage corvée en douce complicité entre mère et filles :-)

C'est un livre rouge comme je les aime, un peu d'histoire, un brin de romantisme, un zeste d'érotisme, de superbes écossais et surtout une tonne d'humour qui s'égrène tout au long d'un récit riche en aventures et rebondissements.

« Celui-ci était de trop bonne humeur pour avoir envie de blesser qui que ce soit. Lorsqu'il cassa accidentellement le nez d'un MacPherson, il s'empressa de le remettre en place avant que l'autre ait eu le temps de réagir. Puis il lui jura qu'il n'y paraîtrait rien, une fois que l'hémorragie serait stoppée. Ce n'était pas une excuse, mais cela y ressemblait presque, et Brodick commença à se demander si le mariage ne l'avait pas déjà dangereusement amolli. »

Pas déçue du tout de cette xième relecture, le fou-rire était bien au rendez-vous !

Rien de tel finalement pour commencer une nouvelle année sous de bons auspices :-)

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 16:15

Voilà une superbe BD qui donne envie de visiter Rouen et ses musées.

Une légende inventée pour donner un fil au récit et, de siècle en siècle, une vérité historique racontée et expliquée en fin de chapitre. Du récit imagé aux vestiges archéologiques, l'auteur s'en donne à cœur joie pour nous décrire l'origine et l'histoire de sa belle ville.

En ce qui concerne la BD en elle-même, le dessin ne m'a pas vraiment convaincu mais d'un autre côté, comme l'histoire est prenante, je n'y ai plus vraiment prêté attention. J'ai juste dû relire parfois une scène ou l'autre car le texte n'était pas clairement à sa place mais, de nouveau, c'est un détail par rapport à la richesse du récit que ce soit celui sorti tout droit de l'imaginaire de l'auteur que celui qui ressort de l'analyse historique.

Un tout grand merci à Babelio et à l'éditeur « Petit à petit » qui m'ont fait découvrir ce bel ouvrage. Il ne me reste plus maintenant qu'à attendre patiemment le tome 2 :-)

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:32

Et voilà, déjà le dernier roman de cette auteure que j'avais en réserve dans ma bibliothèque…

Et encore une fois une histoire passionnante...

Pour le fond, la ruée vers l'or et l'imagination débordante des gens pour s'approprier le bien d'autrui ; pour la forme, une écriture fluide, toujours un vocabulaire riche et coloré et enfin, un brin d'humour. Petit bémol, quelques répétitions anodines ont un peu gâché ma lecture.

« Leur férocité dépassait tout ce qu'elle aurait pu imaginer, pourtant Josselyne était en quelque sorte fascinée, incapable de les quitter des yeux. Il y avait dans ce combat sans merci une sorte de beauté sauvage, primitive. Ils étaient tous deux si beaux, si puissants, qu'ils ressemblaient à des dieux païens, narcissiques, arrogants, dominateurs, décidés à vaincre à n'importe quel prix. »

Comme pour ces autres ouvrages, l'auteure nous éclaire à la fin du récit sur la réalité historique sur laquelle elle s'est basée pour raconter son histoire. Une rapide visite sur internet m'a ainsi permis de voir en vrai Central City, la plus ancienne ville minière des Etats-Unis qui soit toujours en activité et où se déroule l'intrigue du roman.

Pour finir, juste une petite note sur les couvertures de ces anciennes éditions qui sont juste trop belles et beaucoup plus conformes aux personnages de l'histoire que celles que l'on trouve sur les nouvelles épreuves. Mon petit clin d’œil du jour ;-)

Partager cet article
Repost0