Le blog de Carine

De la Chick Lit comme je l’aime ;-)

Elles sont quatre finalement, la première complètement fauchée, la seconde totalement déprimée, la troisième souffre d’agoraphobie et la quatrième, la plus jeune, est coincée dans une situation proche de l’esclavage. Une petite annonce anodine pour les accros des chaussures et les voilà réunies pour le pire peut-être mais surtout pour le meilleur.

Une plume vive et colorée, un rythme soutenu par le clip clap des talons aiguilles, des situations pas si anodines que cela et une toute bonne descriptions de la société américaine où tout est permis sauf le mensonge. Quatre personnages bien campés où l’on peut se retrouver même si les chaussures de luxe ne nous passionnent pas vraiment et surtout, de l’humour à foison qui fait oublier un gros rhume inattendu :-p

Une lecture qui passe bien et comme j’ai le deuxième opus, je n’hésite pas, je plonge dedans de suite ;-)

Waouh !

Magnifique rétrospective très légèrement romancée de la vie de Louis XIV et surtout de la création de Versailles. On entre ici dans l’intimité de Le Vau, le bâtisseur, Le Nôtre, le jardinier, De Francine, le fontainier et de La Quintinie, le génie du potager, tous amis de longue date qui ont fait leurs preuves au château de Vaux-le-Vicomte sous l’impulsion créatrice de Nicolas Fouquet ; pauvre surintendant des finances qui en voulant trop plaire au jeune Roi s’est brûlé les ailes par trop de magnificence. Même si le Roi est par trop jaloux, il sait reconnaître le talent et bien sûr se l’approprier pour embellir et agrandir le petit relais de chasse de son père Louis XIII à Versailles. Et l’aventure commence alors sous les yeux ébahis d’une jeune ondine, fille du fontainier, qui toujours considérera les jardins de Versailles comme son terrain de jeux favori.

Très bien écrit, super bien documenté au point que certains chapitres sont presque des livres d’histoire. Pas besoin ici de subtilités littéraires pour induire un rythme au récit, il suffit de suivre les différentes étapes de la création et des modifications des jardins, des fontaines et du château lui-même, un travail titanesque, le travail d’une vie.

Pour égailler une lecture parfois ardue, l’auteur n’hésite pas à nous présenter une brochette de belles plumes qui gravitaient autour du Roi. Ainsi au détours d’une page on peut rencontrer Molière qui jouera souvent dans les jardins ou sur le parvis de marbre du château ou alors La Fontaine qui même s’il n’était pas un intime à la cour profitait des jardins pour élaborer ses fables en regardant les courtisans suivre le Soleil. Et puis, il y a aussi Mme de Sévigné, Racine, Boileau, La Bruyère et tant d’autres dont les écrits sont toujours prisés aujourd’hui.

Pour être complet, l’auteur aborde aussi les difficultés de Colbert à gérer les dépenses excessives liées à Versailles ainsi qu’aux guerres qui se sont succédées pour la grandeur de la France. Il nous décrit finalement la grandeur de ce roi qui tout supervisait en ayant toujours à l’œil les intrigants qui l’avaient profondément marqué lors de la Fronde.

« Attention, la cour, même si on perçoit ses travers et ses ridicules, c’est comme l’opium ; quand on a foulé les graviers de Versailles à la suite du Roi, on ne peut plus s’empêcher de s’intéresser à ce monde à la fois bouffon et captivant. »

Le Roi est au sommet de sa gloire, Versailles ressemble de plus en plus au rêve royal, la cour s’amuse et notre fontainière suit le mouvement. Une fin de roman qui n’en est pas une et je passe au tome suivant pour continuer l’aventure.

Ben, je ne sais pas trop quoi dire !

Une nurse, une gouvernante où est la différence ?

Une nurse imbue de sa formation et qui a clairement des limites. Une nurse sombre au passé sombre dans une maison sombre où même les enfants sont inexistants, c’est plutôt glauque. Une nurse rigide et naïve dans un monde sombre où les secrets sont bien gardés. Un récit sombre et obscur qui fait froid dans le dos et qui surtout est plein d’incohérences.

Un roman construit sur un fait divers réel. Une plume fluide, détaillée et documentée. Un récit où tout est fait pour perturber le lecteur. Des personnages insipides qui peuplent et traversent l’histoire sans apporter une once d’éclairage. Un dénouement surprenant et attendu pourtant. Une fin pleine de vie qui contraste avec le reste du roman sans toutefois y apporter beaucoup de précisions.

Je n’ai pas accroché du tout et pourtant j’ai été jusqu’au bout. J’ai eu l’impression d’un récit trop construit et sans profondeur, d’une série de personnages à la limite de la caricature, d’une histoire sans queue ni tête sur base d’un mariage ‘pour la bonne cause’. Et pourtant, l’idée d’une mise en parallèle de l’histoire réelle de la nurse et le cas du héros de ce récit présente clairement un intérêt mais je ne l’ai pas trouvé…

Une grosse déception du coup alors que j’avais beaucoup aimé « Les sorcières de Pendle » du même auteur.

J’ai adoré !

Une héroïne des plus atypiques. Fille d’un Duc, sœur d’un Duc, elle se démarque par son physique pas commun, je n’insiste pas sur son grand nez, et son franc-parler qui a parfois du mal à passer dans la bonne société.

Un héro, comte malgré lui, qui transmet la joie et la bonne humeur et qui cache soigneusement des blessures anciennes.

Si on ajoute à cela une tante maléfique et une famille unie qui protège les siens contre vents et marées, on se retrouve avec une aventure où les quiproquos sont rois et l’Amour l’apothéose.

Une plume encore plus colorée pour cet opus qui pour le coup est mon préféré.

« C’était une créature solaire qui, tout simplement, ne possédait pas ce que les autres humains possédaient : cette faculté, une fois passées l’exubérance et la confiance de l’enfance, d’entrer dans les noirceurs compliquées de la maturité. »

Allez, je n’en reste pas là, ma convalescence n’est pas terminée, je passe fissa au suivant :-)

Plus que mignon ;-)

Un homme d’honneur qui vient de passer douze ans à l’armée et qui a fait une promesse à un mourant.

Une femme de cœur qui pour sauver ses canards boiteux va accepter la meilleure ou la pire des solutions.

Une famille des plus soudées et des plus surprenantes va s’en mêler et les dés seront jeter pour notre plus grande joie.

Une plume légère et truffée d’humour, des personnages bien campés et attachants et le petit plus, une belle analyse de la société anglaise et ses règles parfois bien désuètes.

Une lecture sans prise de tête, juste la bonne lecture pour moi maintenant ;-)