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9 janvier 2023 1 09 /01 /janvier /2023 14:14

 

Un tantinet déçue…

 

Sur le fond, rien à redire. J’ai beaucoup appris sur l’histoire juive, l’aventure des Templiers et la prolifération d’espèces venues de Chine et néfastes pour notre écosystème. J’ai beaucoup aimé l’intervention d’un ange pour l’écriture de la prophétie, ange qui pense bien faire car il a eu une image désolante du futur. Un ange qui veut mettre en garde les générations suivantes sur les choix désastreux qui vont déboucher sur notre présent plutôt mal parti il faut le dire. C’est vrai que l’Histoire est un éternel recommencement et qu’à chaque avancée vers la paix et le bonheur pour tous, on se retrouve confronté à une avalanche de poussées régressives portées par des extrémistes et on repart en arrière en laissant derrière nous désordres et morts inutiles.

 

Le style est toujours aussi dynamique et l’ensemble se lit très bien. Mon gros bémol se situe plutôt dans le comportement des différents protagonistes : on a affaire à des gamins dans une cours de récréation et c’est pénible car ça n’apporte rien au récit. De plus, le changement de vie de notre professeur d’histoire au début du récit va bien trop vite ; qui a vu de nos jours un procès réglé en quelques jours suite à un spectacle qui n’a pas tourné au mieux et qui entraîne illico la ruine des animateurs. Et je ne vous parle même pas de la fin qui est tout aussi rapide et des plus farfelues.

 

« Tout le monde finit par écrire ‘son’ roman, par peur d’être oublié, et ce lieu n’est peut-être pas seulement une maison d’édition, c’est une petite fabrique d’immortalité. »

 

« Vous savez, les critiques parisiens sont des moutons de Panurge : si l’un dit du bien ou du mal d’un livre, tous les autres le suivent. »

 

« Il ne faut pas attaquer en utilisant sa force mais s’adapter à la manière de combattre de l’adversaire et trouver la faille dans sa défense. Ce n’est possible que si l’on combat avec son cerveau et non avec ses émotions : ‘D’abord on observe, ensuite on réfléchit, enfin on agit.’ »

 

« A mon avis, cette prophétie ne doit être lue que par des personnes capables de la comprendre et de ne pas abuser du pouvoir immense qu’elle offre. Plus j’y réfléchis, plus c’est évident : nul ne doit savoir trop tôt ce qu’il va se passer. Les conséquences pourraient être bien pires que si cette prophétie n’avait jamais existé. La connaissance du futur est finalement bien plus dangereuse que beaucoup d’armes. »

 

En conclusion, une bonne lecture sans être un coup de cœur !

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 10:11

 

Waouh ! Premier coup de cœur 2023 :-)

 

Quand un professeur d’histoire essaye d’éclairer ses élèves sur les limites des livres d’Histoire, tout peut arriver et même l’inimaginable !

 

Du chemin des Dames à l’Atlantide, des galères romaines aux harems orientaux, du soldat de la première guerre mondiale au samouraï japonnais, tout est bon à notre héros pour découvrir le sens profond de sa vie. Un cheminement qui part de son analyse pertinente de la véracité de l’Histoire, du problème de la mémoire, individuelle et collective et surtout de la survivance de l’âme. Car si le corps retourne à la poussière, l’âme cherche à se perfectionner de transferts en transferts au travers de vaisseaux parfois bien fragiles. Et nous voilà avec un roman d’aventure passionnant et instructif, j’adore.

 

Une plume détaillée, un rythme soutenu par des chapitres plutôt courts et des notes didactiques, des personnages bien campés avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs hésitations et enfin, un thème qui sort de l’ordinaire et qui porte à réfléchir. Et le plus génial, c’est quand on peut partager ses impressions avec son conjoint qui a lu le roman juste avant et ça donne alors des discussions amusantes et enthousiastes.

 

« Les lâches qui feront demi-tour seront abattus par les mitrailleuses qu’on a placées en bas de la côte spécialement pour eux. Et s’ils s’en sortent malgré tout, ils seront fusillés en tant que déserteurs ! »

 

« César avait compris que les gens s’ennuient et que rien ne les charme plus qu’une histoire dans laquelle un Romain vient conquérir des territoires de peuplades censées être barbares. Le souci de réalisme était secondaire par rapport à la volonté de ménager du suspense. »

 

« C’est l’enjeu de notre génération : nous sommes coincés entre les dangers de l’intelligence artificielle et ceux de la bêtise naturelle. »

 

« C’est là le pouvoir de la religion : occuper le vide laissé par l’ignorance. »

 

Un coup de cœur donc ! Facile alors de choisir ma prochaine lecture, je me plonge fissa dans la suite des aventures de notre héros, le professeur d’histoire René Toledano :-)

 

Une petite remarque finale que j’avais déjà énoncée suite à la lecture de nombreuses chroniques : les historiens d’aujourd’hui sont les chroniqueurs des temps anciens et comme ces derniers, ils écrivent l’Histoire pour faire plaisir au commanditaire : le roi, le prince, le seigneur, le président et nous voilà avec une histoire biaisée et où il manque des pans entiers !

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4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 17:43

 

J’ai adoré !

 

Une plume vive et légère, des rebondissements inattendus, des personnages bien campés, de l’humour parfois très subtil et deux mystères à résoudre, juste ce qu’il faut pour passer une bonne après-midi quand le temps est à la pluie :-)

 

Un cosy mystery à la sauce rouge, c’est assez distrayant finalement :-)

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 13:37

 

Waouh !

 

J’ai ri, j’ai râlé, j’ai frémi, j’ai pleuré, faut dire que la Mort a une façon bien à elle de raconter l’Histoire. Souvent elle n’y va pas par quatre chemins et la franchise alors est de rigueur et parfois, elle flâne, elle écoute, elle ressent les couleurs du monde et s’en émeut. Et une personne en particulier l’a tellement bouleversée qu’elle a fait une chose étrange : elle a récupéré un livre perdu dans les cendres du bombardement final, un livre qui a sauvé son auteur, un livre qui raconte l’histoire de la Voleuse de livres.

 

Un récit qui nous plonge dans l’Allemagne en guerre, une Allemagne qui ne va pas gagner mais qui jusqu’au bout va étendre un voile de morts et de souffrances sur des populations entières et qui par son entêtement va déchirer et même détruire son propre peuple. Et la Mort va nous décrire tout cela au travers de son propre ressenti et les mots d’une enfant qui d’abord apprend à lire et puis, tout au long de ces six années de guerre, finit par maîtriser parfaitement les mots et comprendre la puissance qu’ils renferment.

 

Si le style de l’auteur peut nous sembler surprenant de prime abord, il apporte une touche de fraîcheur et de futilité parfois au récit qui n’est pas facile à entendre. A chaque chapitre correspond une évolution dans l’apprentissage de la lecture de notre héroïne, une touche supplémentaire sur le caractère des intervenants ou encore une explication plus didactique que j’ai appréciée car elle donne encore une plus grande place aux Mots. Car, finalement, le choix des livres de notre héroïne n’a pas vraiment d’importance, ce qui compte est l’impact des mots sur les cœurs de ceux qui les lisent.

 

« A propos, j’aime bien cette vision de la mort qu’ont les humains, sous les traits de la Faucheuse. La faux me plaît. Ça m’amuse. »

 

« Pour le moment, Rudy et Liesel se dirigeaient vers la rue Himmel sous la pluie.

Lui, c’était ce fou qui s’était barbouillé de noir et avait vaincu le monde entier.

Elle, la voleuse de livres dépourvue de mots. »

 

« Je me plains intérieurement tout en vaquant à mes tâches, et, certaines années, les âmes et les corps ne s’additionnent pas ; ils se multiplient. »

 

Un fond historique bien documenté, une narratrice inattendue, une héroïne courageuse, des personnages attachants, beaucoup de poésie et de tendresse parfois bien cachée, de l’humour et beaucoup d’amour dans ce récit pas vraiment comme les autres sur cette période horrible et brutale. Un tout gros coup de cœur pour terminer en beauté cette année 2022 <3

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26 décembre 2022 1 26 /12 /décembre /2022 15:25

 

Chat’doré ;-)

 

Chat’dore le chat facétieux et paresseux de la belle sorcière au nez crochu.

Chat’dore le chat curieux et adipeux qui observe sa jolie maîtresse.

Chat’astrophe quand la potion du concours fait un saut périlleux.

Chat’méli-mélo les rôles sont inversés, les caractères ont changé.

Chat’lenge car la méchante est toujours en lice et bien vicieuse.

Chat’touille quand les griffes magiques se réveillent.

Chat’waouh quand elle font rêves et merveilles.

Chat’ouf le concours est gagné et tout est rentré dans l’ordre.

 

J’ai adoré la plume, l’histoire et les dessins qui sont géniaux. Je le garde bien au chaud pour mes petiots quand ils seront un peu plus vieux pour une Chat’party ;-)

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22 décembre 2022 4 22 /12 /décembre /2022 17:26

 

Là, c’est trop !

 

Après plus de cent pages, je me suis demandée pourquoi je lisais ce truc gnangnan même pas marrant et j’ai refermé le roman. Des personnages sans profondeur, une situation construite sur rien et une plume qui se voulant vivante devient vite agaçante.

 

Un roman abandonné qui va quitter ma bibliothèque et partir directement pour une boîte à livres.

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 14:52

 

Bof !

 

Voilà une technique commerciale qui me déçoit beaucoup, surtout parce que je me suis faite avoir. Je m'explique...

 

Un roman pas cher, une belle couverture qui fait penser aux romans feel good de Noël et me voilà embarquée dans une histoire somme toute assez insipide. Le problème est apparu quand j'ai encodé dans ma base de données cette nouvelle entrée et que j'ai découvert que j'avais déjà ce roman, toujours édité chez 'J'ai Lu' et dans la collection 'Aventures et Passions'. Edition 2005 et roman dont j'ai fait la critique en 2014, critique que voici :

 

"Personnages insipides et un peu bêtas, une histoire de princesse qui se répète et en toile de fond, juste un vol finalement. On ajoute à cela la partie « rouge » du roman qui se veut moderne et voilà un mélange de 50 nuances et de Barbara Cartland !

Et pour ce qui est de la forme, écriture fluide mais insipide et descriptions plates !

Une nouvelle auteure du genre que je ne vais pas suivre :-p "

 

Critique qui correspond toujours à mon impression sur ce récit dont rien ne restera dans ma mémoire si ce n'est la petite entourloupe de l'éditeur qui après la belle réussite de la série Regency essaie manifestement de remettre sur le marché des ouvrages qui n'ont pas atteint leur public dans la collection ‘rouge’.

 

Bien sûr, j’ai aussi acheté dans cette même collection ‘Sélection’ le roman ‘Les McJames’ de Mary Wine qui est en fait une réédition de « Dans le lit d’un inconnu » de 2014. Celui-là je ne vais pas le relire, ma critique de 2016 n’est guère encourageante :-p Donc, retour direct à la librairie !

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6 décembre 2022 2 06 /12 /décembre /2022 18:02

 

Mignon tout plein !

 

Une héroïne qui est tout sauf une midinette, un héro qui se cache derrière une façade superficielle ; un besoin d’argent urgent pour subvenir aux besoins de sa famille, un magnifique mensonge pour échapper au mariage qui point le nez ; des revenants ignobles et indésirables, des acteurs improvisés, souvent incompétents mais toujours assez drôles ; voilà une aventure qui décoiffe pas mal.

 

Une petite découverte dans la série Regency, une auteure qui maîtrise bien les règles du genre et qui s’est clairement documentée sur les us et coutumes de l’époque. On ajoute à cela des quiproquos à foison pour un vaudeville où l’humour est clairement de mise et voilà une belle lecture qui ne m’a pas laissée indifférente. En fait, j’ai bien ri ;-)

 

« Je n’ai jamais cru à ces couples qui prétendent ne jamais se disputer. Pour moi, c’est la preuve d’un manque de profondeur dans la relation, et d’un déséquilibre grave. Les gens qui s’aiment se disputent. Ceux qui sont indifférents l’un à l’autre, non. »

 

Un délassement plaisant après les chroniques de Camelot, un moment plaisir qui clôture bien le week-end de la Saint-Nicolas, une auteure à suivre du coup ;-)

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6 décembre 2022 2 06 /12 /décembre /2022 16:54

 

Waouh !

 

Les légions ont quitté l’Angleterre, l’Église se radicalise, Camilot reste un lieu d’espoir même si la fureur des temps rend sa défense compliquée, Uther Pendragon se perd dans ses quêtes, Merlin entre dans la légende et Arthur vient de naître.

 

Quelle aventure, les anciens disparaissent petit à petit, souvent par les armes, et laissent une place béante difficile à remplacer. Le père de Merlin, Picus Britannicus, revient après des années au service de Rome et prend la tête de l’organisation militaire et administrative de Camelot. Il sera efficacement secondé par Merlin et son cousin Uther qui travaillent ensemble à l’Utopie des aïeux. Difficile pourtant de maintenir un grand territoire sur la bonne voie quand les barbares attaquent de partout.

 

Une écriture toujours aussi fluide et super bien documentée notamment sur la transformation de l’Église en une armée aussi hiérarchisée que la Légion et surtout dogmatisée par saint Augustin notamment. Une époque de transition qui va durer et va pratiquement détruire tout ce que l’Empire Romain avait installé et codifié, une époque où les morts ne se comptaient plus et où la magie s’est installée…

 

« A Rome, les femmes – principalement sous l’effet des machinations de ces ecclésiastiques – sont dorénavant considérées comme les créatures et les servantes du diable, ne vivant que pour provoquer la damnation des hommes. »

 

« Le fils du charpentier est en train de tomber dans l’oubli, Caius. On réinterprète ses propos, on les ‘améliore’. Jésus, le Christus, parlait d’amour et de paix. A présent, des factions se font la guerre au sein même de son Église ; elles se condamnent et se vouent une haine teintée d’intolérance. L’amour est passé de mode. »

 

« Ces traditions pointilleuses des camps romains étaient en grande partie nées du fait qu’après une rude journée de marche les membres de l’intendance avaient besoin de temps pour prépare le dîner, sans être harcelés par des soldats affamés et désœuvrés. Pour l’éviter, l’armée édicta une règle exigeant que les soldats creusent une tranchée et érigent un rempart tous les jours, puis ils dressent leurs tentes, avant d’être enfin autorisés à manger et à se délasser. »

 

« Les guerres, m’avait-on appris, devaient se mener vite et bien. Lorsque c’était impossible, une fois que l’une ou l’autre des factions avait montré un signe de faiblesse, l’affaire devait se régler par la négociation. Même les négociations malhonnêtes étaient préférables à l’épuisement progressif des effectifs qu’engendrait un affrontement trop long. »

 

Un troisième opus, un troisième coup de cœur ! Et là, je pleure car la suite n’est toujours pas publiée en français… J’anticipe déjà le plaisir de relire ces trois volumes dés la parution des suivants qui pourtant ne semblent pas prévus pour tout de suite :-(

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20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 17:27

 

Waouh !

 

Arthur n’est pas encore né, le château de Camelot se finalise, Merlin vient de naître, les Pendragons sont toujours bien là, le ‘Conseil Rond’ est voté à l’unanimité et Excalibur est forgée dans la douleur et la sueur.

 

Et l’aventure continue avec le Général Caius Britannicus et son primus pilus Publius Varrus. A la retraite, ils vont consacrer tout leur temps à la Colonie, un rêve non pas de puissance mais de survivance au délitement de l’Empire Romain d’Occident. Si le premier sera le fondateur et la tête pensante, le second sera le forgeron et la main active. Ensemble, ils vont créer un territoire protégé par un château fortifié et une cavalerie digne d’Alexandre le Grand. Grâce aux liens puissants qu’ils ont forgé avec les tribus celtes voisines, ils vont être les fondateurs d’une nouvelle lignée, les Britanniques.

 

Une plume toujours aussi truculente, un rythme plus lent lié à la vie quotidienne et domestique où le sursaut vient toujours d’une bataille non anticipée, beaucoup de tendresse masculine dans la vision du mariage et ça me change de mes livres rouges je dois dire ;-) Un auteur qui s’est beaucoup documenté sur les us et coutumes des patriciens romains établis depuis plusieurs générations en Angleterre et des tribus celtiques riches d’une culture druidique peut-être plus vieille que celle de l’Empire. Un deuxième roman riche en émotions, l’Histoire se dévoile et la Légende pointe doucement son nez.

 

« Les plus grandes avancées de l’humanité semblent toujours se produire simultanément en maintes contrées différentes, impulsées par des personnes douées d’une intelligence visionnaire. »

 

« Mais les prêtres d’aujourd’hui mettent l’accent sur la haine plus que sur l’amour. La peur est leur fonds de commerce. La damnation, le châtiment, la culpabilité, le péché. Où se situent l’amour, la compassion, le pardon dans leur doctrine ? Ils sont devenus des bureaucrates étroits d’esprit à l’âme rabougrie. Juste ciel, ils ont bâti l’Église romaine sur le modèle de l’administration impériale ! »

 

« Elle baptisa l’enfant Merlyn, en référence à l’oiseau noir dont la voix magique enchante, aux quatre coins de la Bretagne, les longues journées printanières et estivales. Caius Merlyn Britannicus. »

 

Magnifique, encore un coup de cœur pour ce deuxième opus qui se lit d’une traite. Juste envie de me plonger dans la suite, pour savoir, pour comprendre, pour le plaisir tout simplement :-)

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