Un tantinet déçue…
Sur le fond, rien à redire. J’ai beaucoup appris sur l’histoire juive, l’aventure des Templiers et la prolifération d’espèces venues de Chine et néfastes pour notre écosystème. J’ai beaucoup aimé l’intervention d’un ange pour l’écriture de la prophétie, ange qui pense bien faire car il a eu une image désolante du futur. Un ange qui veut mettre en garde les générations suivantes sur les choix désastreux qui vont déboucher sur notre présent plutôt mal parti il faut le dire. C’est vrai que l’Histoire est un éternel recommencement et qu’à chaque avancée vers la paix et le bonheur pour tous, on se retrouve confronté à une avalanche de poussées régressives portées par des extrémistes et on repart en arrière en laissant derrière nous désordres et morts inutiles.
Le style est toujours aussi dynamique et l’ensemble se lit très bien. Mon gros bémol se situe plutôt dans le comportement des différents protagonistes : on a affaire à des gamins dans une cours de récréation et c’est pénible car ça n’apporte rien au récit. De plus, le changement de vie de notre professeur d’histoire au début du récit va bien trop vite ; qui a vu de nos jours un procès réglé en quelques jours suite à un spectacle qui n’a pas tourné au mieux et qui entraîne illico la ruine des animateurs. Et je ne vous parle même pas de la fin qui est tout aussi rapide et des plus farfelues.
« Tout le monde finit par écrire ‘son’ roman, par peur d’être oublié, et ce lieu n’est peut-être pas seulement une maison d’édition, c’est une petite fabrique d’immortalité. »
« Vous savez, les critiques parisiens sont des moutons de Panurge : si l’un dit du bien ou du mal d’un livre, tous les autres le suivent. »
« Il ne faut pas attaquer en utilisant sa force mais s’adapter à la manière de combattre de l’adversaire et trouver la faille dans sa défense. Ce n’est possible que si l’on combat avec son cerveau et non avec ses émotions : ‘D’abord on observe, ensuite on réfléchit, enfin on agit.’ »
« A mon avis, cette prophétie ne doit être lue que par des personnes capables de la comprendre et de ne pas abuser du pouvoir immense qu’elle offre. Plus j’y réfléchis, plus c’est évident : nul ne doit savoir trop tôt ce qu’il va se passer. Les conséquences pourraient être bien pires que si cette prophétie n’avait jamais existé. La connaissance du futur est finalement bien plus dangereuse que beaucoup d’armes. »
En conclusion, une bonne lecture sans être un coup de cœur !