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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 14:23

 

Wouah !

Chapeau bas Mr Legardinier, une fois encore j'ai été bluffée.

Une aventure palpitante, pleine de rebondissements, truffée de faits historiques ; une aventure qui nous fait voyager dans l'espace et dans le temps ; une aventure humaine enfin où l'on retrouve bien vite le ton de la comédie touchante si particulier à l'auteur.

D’Égypte en Irlande, du Japon à l’Ecosse, de Paris à Londres sans oublier Berlin, l'auteur nous mène par le bout des yeux aux travers d'une enquête qui remonte aux premiers temps de la science et qui croise le chemin du diable.

J'ai passé un merveilleux moments face à mon écran à découvrir les photos des merveilles archéologiques citées dans le roman. J'ai aussi pris du temps pour lire les différents articles liés aux lieux cités ainsi qu'aux références historiques concernant la seconde guerre mondiale. Et j'ai bien sûr apprécié que l'auteur démêle le vrai du faux à la fin de son roman, un véritable plus qui nous montre que son histoire se tient réellement au plus près de l'Histoire. J'adore.

Donc voilà, le fond est puissant, la forme est riche et fluide en même temps et les personnages sont, ma foi, très bien campés et attachants même ceux qui ont le mauvais rôle ;-)

 

« Certains hommes dépassent les autres. Mais ils ne sont pas éternels. Et si les descendants de ceux qui savent ne sont pas dignes de leurs aînés, alors les progrès se perdent et la civilisation recule. »

 

« Évitez quand même de séjourner trop longtemps devant les fenêtres. La vue est belle mais par une cruelle ironie du sort, la technologie des balles perforantes progresse toujours plus vite que celle du blindage des vitres. »

 

« L'histoire se réécrit sans cesse au fil de ce que nous acceptons d'apprendre chaque jour. »

 

Un Steve Berry à la française, on ne crache pas dessus, c'est incontournable !

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 11:30

 

Devenir grand-mère, c'est aussi se replonger dans la lecture éveil pour les petits.

Pour ma petite-fille, j'ai commencé la collection P'Tit Loup qui a plusieurs atouts...

Un format facile à prendre en mains, même pour des petites menottes ; une couverture toute tendre, toute douce qui invite à la caresse ; des couleurs éclatantes qui distillent l'énergie et la joie et enfin, des pages bien plastifiées qui ne craignent pas un nettoyage après un passage de petits doigts collants ;-)

A chaque volume, un thème bien défini, ni trop long, ni trop court. Des petites phrases bien rythmées, un vocabulaire usuel riche et varié, des illustrations bien détaillées qui peuvent devenir un jeu de trouvailles et toujours une bon conseil en conclusion.

Que de souvenirs que cet apprentissage de la politesse qui commence très tôt, bien avant que l'enfant ne maîtrise la parole et qui est un plus tout au long de la vie.

Quelle tristesse aujourd'hui de rencontrer tant d'enfants et d'adultes qui ont oublié ou qui n'ont jamais appris les petits mots magiques qui pourtant sont le chemin de la socialisation.

Un petit « bonjour », même à un inconnu, illumine le visage de qui le reçoit…

Un simple « merci » pour un cadeau ou juste une gentille attention gonfle le cœur d'une joie simple…

Un « s'il te plaît » n'engage à rien et pourtant la récompense est presque toujours instantanée…

Un gentil « au revoir » à la place d'une face boudeuse amène le sourire et l'espoir d'une prochaine visite...

Et surtout, un enfant poli est le reflet de parents polis qui utilisent aussi les petits mots magiques pour s'adresser à l'enfant !

Alors voici la petite chanson de P'tit Loup pour ne pas les oublier :

 

« Connaissez-vous les mots magiques ?

'Bonjour', 'au revoir', 's'il te plaît', 'merci' !

Quand on les dit, c'est fantastique !

On nous écoute, on nous entend,

Et tout le monde est très content ! »

 

Et vivement le week-end prochain quand dès le seuil franchi mon « bonjour ma princesse » éclairera d'un large sourire le visage de ma petite Elise :-)

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 14:23

 

J'adore les almanachs…

Ces recueils, petits ou grands, sont d'une richesse insoupçonnée.

Ils rythmaient réellement la vie de nos grands-parents que ce soit en ville ou par les champs. A chaque jour, un dicton, souvent météorologique, parfois juste un clin d’œil historique sans manquer ceux qui ont trait à l’œnologie ou encore aux animaux de la ferme. Dans les almanachs les plus denses, on trouve en plus les recettes de la ménagère, les menus du dimanche, les faits sportifs marquants de l'année précédente, les actions politiques ou syndicales qui ont fait avancer la société, quelques blagues salaces et surtout des conseils de jardinage mois par mois ainsi que médicaux pour les petits bobos de tous les jours. Une ressource finalement inépuisable pour qui aime égrener les jours au fil de l'an :-)

Celui-ci est petit, bien illustré et nous dévoile l'année avec un nouveau dicton chaque jour. Et elles sont bien amusantes ces maximes mémorisées depuis la nuit des temps et qui donnent un petit plus à la journée qui commence.

Ainsi, pour aujourd'hui :

« Pour la Sainte-Emérance,

Les jours rallongent d'une aune de ganse. »

Et c'est bien drôle car le temps ne se mesure ni en pied ni en toise ni en aune bien sûr !

Et depuis le solstice d'hiver, on voit fleurir dans l'almanach des dictons qui échelonnent le gain du jour en repas de moine, pas d'hirondelle et aujourd'hui, une aune de ganse :-)

J'adore les almanachs, j'en ai déjà beaucoup et celui-ci, ma foi, n'est pas mal du tout ;-)

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 13:29

 

Que dire, que dire, une découverte, oui car je ne connaissais pas cette auteure qui semble être pourtant d'après wikipédia le quatrième auteur français sur base du nombre de livres vendus après Musso, Levy et Pancol. Bizarre quand même, je n'en avais jamais entendu parler…

Un roman facile à lire, une histoire somme toute assez banale, des personnages qui tiennent la route, sans plus, un livre sans prétention que l'on peut prendre à la plage (ce que je ne fais jamais…) et laisser sur le sable. Il laisse autant de souvenirs que les mots écrits avec le gros orteil sur le rivage et que la première vague vient effacer.

Un roman qui manque de peps et d'humour et qui se veut très bobo avec les multiples références de restaurants et tavernes branchés aussi bien à Paris qu'à Montréal. Franchement, le genre de détails qui me laisse complètement indifférente.

 

« Qu'est-ce qui pouvait empêcher un homme de se rendre à son mariage ? Une panne d'oreiller ? »

 

« Bon, il avait raté quelque chose en refusant de se marier, il le savait, toutefois il s'était préservé. »

 

« Ah, j'aurais adoré être un rat de bibliothèque ! Je ne vois jamais le temps passer lorsque j'essaie un nouveau classement, parce que je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir chaque volume que je touche, et de me mettre à lire... »

 

Loin d'un roman rouge, pas de fond historique ni de soupçon d'érotisme, juste un roman pour midinette ;-)

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 10:43

 

Un condensé de deux bouquins assez inintéressants à savoir : «Le Diable vit à Notting Hill» et «Le Diable vit à la campagne» de Rachel Johnson avec la cuisinière Aga en moins… Très décevant !

Bon, d'accord, c'est un de ses premiers romans, n'empêche, on est loin ici des aventures truculentes de Becky, l'accro du shopping.

Faut dire que je n'aime pas vraiment l'humour caustique qui se plaît à rire des déboires des autres. La méchanceté, la malveillance, la jalousie entre amis, le tout bien ficelé sur un week-end de beuverie, ça ne m'a même pas fait grincer des dents, c'est juste déplorable.

Par contre, le style est bon, la plume bien rythmée et on sent déjà la patte de la future reine de la chicklit.

 

« Il faut qu'un week-end entre amis se termine mal, sinon ça n'est pas drôle. Tout cela avait été soigneusement prévu d'avance, vous l'avez bien compris j'espère, dit Caroline en éclatant de rire. »

 

D'après la quatrième de couverture, c'est un livre drôle, « fell good »… Bon, j'ai dû rater quelque chose :-p

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 07:55

 

En janvier 2014, après la lecture d' « Une lady, sinon rien » de la même auteure, j'ai écrit dans ma critique :

« Belle découverte que cette auteure, je vais fouiller les brocantes pour trouver ses autres romans ;-) »

Quatre années plus tard, sans farfouiller sur les étals des brocanteurs, j'ai trouvé un deuxième roman de l'auteure dans la section nouvellement introduite « help yourself » de la bibliothèque du Queen Victoria, une chance non ;-)

Eh bien, je n'ai pas été déçue du tout.

J'ai retrouvé une plume moderne, vivante, pleine d'humour et de tendresse. Les personnages sont vraiment bien campés et loin des stéréotypes classiques des romans dit à l'eau de rose. Normal, c'est un livre rouge ;-)

Et l'histoire, pleine de rebondissements, nous fait voyager de Hong-Kong à Londres en passant par New York et c'est un plaisir de découvrir une fois encore les règles de cette société anglaise du XIXème siècle encore tellement guindée alors que le monde fonce vers la modernité.

 

« Dix ans de sa vie en échange de cinq centimètres supplémentaires : tel était le marché qu'elle avait proposé à Dieu à l'âge de treize ans, marché qu'Il avait superbement ignoré. »

 

« Le désir pouvait-il se réfléchir comme la lumière, s'intensifier à chaque rebond entre le passé et le présent ? »

 

Cette fois, je vais m'appliquer et vraiment essayer de dénicher ses autres romans car l'aventure et le plaisir sont toujours bien au rendez-vous :-)

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 14:07

 

Il y a déjà très longtemps de cela, dans ma tendre adolescence, j'ai lu avec grand plaisir l'histoire d'Angélique, Marquise des Anges. Et c'est avec tout autant de plaisir, que quarante ans plus tard, j'ai relu la série jusqu'à ce tome que je ne connaissais pas.

Pour les onze volumes précédents, j'ai fait ma paresseuse, j'ai profité de mes lectures et me suis abstenue d'en faire des critiques, ça m'a semblé du coup beaucoup plus léger, beaucoup moins stressant. C'était cool ;-)

L'année commence, le challenge multi-défi aussi, alors ma période de libre lecture va laisser le pas à un regard plus appliqué et plus critique.

La vie aventureuse et amoureuse d'Angélique est toujours aussi prenante, le fond reste super bien documenté et forme alors un canevas des plus serrés pour intégrer l'histoire dans l'Histoire. J'ai adoré la ville de Québec au temps de Louis XIV, une ville bouillonnante l'été, trépidante en automne, méchamment frivole en hiver et reconnaissante au printemps.

Une ville où l'hiver prend la part du lion, une ville qui se referme alors sur elle-même dans la neige, dans un manteau de glace et qui frémit des commérages, des radotages, des médisances qui seuls peuvent encore la faire un peu bouger. Une petite ville qui s'enivre alors d'alcool, de fêtes, de feux de bois, de bonnes ripailles et d'aventures galantes.

L'histoire reste donc toujours des plus plaisantes à découvrir !

En ce qui concerne le style, là, j'ai eu un peu de mal… Beaucoup de répétitions et j'ai horreur de cela. Je passe sur celles qui expliquent un point du passé pour ceux qui n'ont pas, comme moi, relu l’entièreté de la saga mais les répétitions répétitives dans chaque chapitre, et bien, comme d'habitude, ça m'a un peu gonflé !

Un peu triste car je n'avais pas remarqué cela dans les volumes précédents et ça peut, je crois, s'expliquer par le décès d'un des auteurs.

 

« La potée militaire répandait une odeur savoureuse. A cette heure, les plus appétissants effluves se mêlaient aux relents des feux de bois. Les rôtisseries annonçaient volailles et gibier, tourtes et pâtisseries. Les parfums des soupes et des ragoûts variés se glissaient par les interstices des portes et fenêtres lorsqu'on passait au long des rues devant les habitations bien closes, mais à l'intérieur desquelles résonnait un bruit actif de cuillères d'étain contre les écuelles. »

 

« Mourir dans les tourments les plus atroces par les mains de l'ennemi le plus haï et le plus courageux était le rêve de tout guerrier. »

 

Je ne vais bien sûr pas en terminer là, reste deux volumes à découvrir pour achever cette belle saga qui finalement n'a pas trop mal vieilli ;-)

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 09:31

 

Wouah, un coup de cœur qui a pourtant mal commencé, un coup de poing dans l'estomac qui me laisse toute retournée, un coup de massue aux émotions qui me laisse toute pensive.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, le style est simple, les phrases courtes sans poésie ni humour et le personnage principale donne une telle impression de froideur qu'on n'a juste pas envie de la connaître plus.

Et puis, tout explose, la famille modèle, les enfants parfaits, le couple du siècle, le métier gratifiant, il ne reste plus rien que l'espoir. L'espoir de se reconstruire, de survivre, de revivre en essayant de comprendre pas à pas les erreurs du passé.

Et tout le monde fait des erreurs, erreur de jugement, erreur de fatigue cumulée, erreur d'appréciation, erreur de timing, erreur d'émotion, erreur d'amour aussi.

Ainsi quand on croit bien se connaître, bien connaître ses enfants, bien connaître son mari et qu'on se laisse porter, sans plus vraiment réfléchir, par une vie menée à du 400 à l'heure pour combiner au mieux son travail, sa famille et son hobby, on finit sur une corde tellement raide que le moindre grain de sable fait tout basculer.

A qui la faute ? Certains diront à la société qui impose des schémas parfois aberrants, d'autres répondront à la mère qui n'était plus disponible pour ses adolescents qui demandent pourtant plus d'écoute que les bébés, d'autres encore penseront au père plus égoïste qui ne se mêle des histoires familiales que si elles sont graves et encore, d'autres enfin diront aux enfants qui ne tiennent aucun compte des règles établies pour leurs rendre la vie plus belle, plus sûre.

A qui la faute alors…, à nous tous qui essayons de nous couler dans un moule sociétal superficiel en oubliant les choses les plus élémentaires de la vie : la tendresse et l'amour, l'écoute vraie et le pardon.

 

« Si seulement. Si seulement j'avais écouté. Si seulement, j'avais été attentive. Si seulement je pouvais reprendre du début, il y a un an. »

 

« Le principe des mouvements automatiques, c'est qu'il n'est pas possible de les oublier. Le corps se souvient. »

 

« Cent grammes de beurre et cent grammes de sucre, la douce pluie de la farine, le jaune vif des œufs. La chair blanche, ferme des pommes dans le moule, la pâte par-dessus et au four. Un autre genre d'automatisme, coloré et parfumé. »

 

« Hormis le fait que c'est normal et humain, s'excuser donne aux autres la possibilité de pardonner. »

 

Et on finit par l'aimer, le personnage principal, cette femme médecin généraliste qui a voulu trop bien faire, trop tout bien faire et qui se bat pour finalement devenir quelqu'un de plus fort et de plus humain.

Comme l'auteure est elle-même médecin, on comprend mieux au fil des pages la dure réalité de concilier ce métier si prenant, si émotionnellement puissant et la vie de famille et, plus je tournais les pages, plus je sentais une réelle symbiose entre l'héroïne et l'écrivain qui doit avoir mis beaucoup d'elle-même dans ce premier roman puissant. Bravo !

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 14:08

 

J'ai adoré, il faut dire que je suis facile à contenter dès que la fiction se mêle à l'Histoire et Steve Berry est un maître du genre ;-)

Voilà un auteur qui décrit si bien les différents endroits traversés par ses personnages que l'envie me prend à chaque fois de passer un peu de temps sur internet pour visualiser encore mieux les différents lieux. Et croyez-moi, ça donne juste envie d'aller directement faire un tour sur place tant ces villes sont chargées d'histoire.

Et l'histoire, parlons-en un peu, elle donne des frissons dans le dos vu quelle aborde un sujet bien d'actualité : la sécession, l'indépendance… Un sujet qui ne date pas d'hier et qui pourrait être à la base des États-Unis d'Amérique et certainement de la guerre de Sécession, guerre fratricide s'il en est et qui a fait plus de morts américains que l'ensemble des autres guerres mondiales.

Rajoutons un soupçon, que dis-je, une grosse louche de fanatisme religieux et on se retrouve tout à fait face aux différents défis que notre monde soi-disant moderne doit soulever. Pas de catholiques ni de musulmans ici, juste des Mormons, une puissance que l’État le plus puissant du monde ne peut clairement pas négliger...

 

« Mais Lincoln est arrivé et a bluffé tout le monde avec une paire de deux dans une partie de poker où les autres avaient le meilleur jeu. Et il a gagné. Pour finir avec une balle dans la tête. »

 

« Les Pères fondateurs avaient trouvé un moyen pour qu'un État puisse se retirer de l'Union s'il le désirait. Mais ils avaient été malins et n'avaient pas fait figurer cette clause dans la Constitution. Un accord séparé avait été conclu pour servir en cas de nécessité, afin de rassurer les États ayant ratifié la Constitution. Ainsi, ils ne craindraient pas de perdre leur souveraineté. »

 

Ce n'est pas de la littérature classique, les phrases sont courtes et manquent de poésies, c'est évident. Et pourtant, le contenu est tellement riche de faits réels, de documents retranscrits, de suspense, d'humour aussi, que l'auteur reste pour moi une valeur sûre qui se lit malheureusement trop vite.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 09:37

 

D'abord un tout grand merci à Babelio pour ce roman reçu tardivement dans le cadre de la dernière Masse Critique Jeunesse.

Et ça, c'était le plus facile à dire…

Objectivement, c'est mignon, sans plus.

L'héroïne se raconte à 12, à 15 et à 18 ans et donc, l'auteure aborde en plus de la magie des sujets tels que l'amitié, l'amour, la famille, la vengeance, la cigarette, la mort, le deuil, l'homosexualité... Beaucoup de sujets survolés qui tombent parfois du ciel et qui y retournent aussi vite, c'est un peu superficiel du coup !

Et pour le côté magique, imaginer un monde où ce qui est beau est dit laid, ce qui est bon est dit mauvais ; un monde où la fête d'Halloween serait le ressort principal en gros, c'est un peu simple. De même, faire d'une cuisinière émérite dans le monde humain une sorcière qui mélange bave de crapaud, œil de grenouille et larve d'escargot, je veux bien mais ça n'apporte pas grande chose à l'histoire si ce n'est un peu de vocabulaire ;-)

Beaucoup de références, subtiles et moins subtiles, à des romans, des séries télé, des jeux, des films aussi dans le choix des noms propres et aussi, marque française oblige, un certain sens de l'humour dans le choix des mots. Références pas nécessairement accessibles au public ciblé et, finalement, pour moi, ce sont ces derniers points qui donnent un peu de plaisir à la lecture de cette saga légèrement ennuyante et longue, très longue, trop longue. D'accord, c'est l'intégrale, logique !

 

« La tête dans l'oreiller, j'ai tempêté contre « l'injustice injuste ». »

 

« La pratique de la magie, ou de la sorcellerie, est complexe, car elle nous entraîne sur des chemins inhabituels. La vraie difficulté est de trouver le savant dosage, pour faire de l'initié un être bienveillant et responsable, plutôt qu'égoïste et malveillant. »

 

« Un esprit curieux est le don le plus formidable qu'un être puisse recevoir. »

 

« Je tourne en rond

Autour du grand chaudron

Je veux mon chapeau vert

Et grignoter des vers de terre

Qu'il en soit fait selon mes dernières volontés

Poils au nez. »

 

En conclusion, un Harry Potter à la sauce française qui manque de peps, de consistance, de rythme, de personnages étoffés, d'un peu de tout quoi ! Un exercice de style qui ne m'a pas convaincue même si on sent bien l'application de l'auteure surtout dans ses références. Un montage qui touche un peu à tous les aspects de notre société sans vraiment en faire ni une analyse ni un moment de réflexion ou de détente, c'est un peu triste surtout quand on vise les ados.

Tant qu'à faire, si l'enfant aime la lecture, autant qu'il lise la série des « Harry Potter » car même traduits ces romans sont d'une qualité bien supérieure à l'intégrale de « Carafouille ». C'est le bon moment, ils vont être réimprimés à l'occasion du 20ème anniversaire de la toute première édition ;-)

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