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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 11:18

 

Waouh !

 

Pendle Hill, au nord de l’Angleterre, région pauvre, paysans incultes où rien n’a remplacé l’enseignement des religieux après la destruction de l’Abbaye.

Pendle Hill, région aux forêts profondes, aux grisailles tenaces, aux températures fraîches où les légendes, les sorcières et les guérisseuses arrivent à peine à survivre.

Pendle Hill, région idéale pour un notable ivre de pouvoir, ivre de plaire à son roi hanté par les adeptes du démon et qui demande à tous de les pourchasser.

Pendle Hill, 1612, un nid est découvert, les dénonciations vont bon train, une gamine avide est bien bavarde et surtout bien guidée et le procès sera vite bouclé.

Pendle Hill, douze accusés, une pauvre femme mourra en détention, une sera jugée non coupable, les dix autres seront pendus et le notable ambitieux verra de nombreuses portes se fermer.

 

Une écriture fluide et bien documentée pour raconter au travers les vicissitudes et les interrogations d’une jeune épousée en manque d’enfant cette histoire qui reste dans les annales comme le plus célèbre des procès pour sorcellerie de l’histoire anglaise. Si on ajoute à cela des personnages complexes et attachants et une couverture magnifique, eh bien c’est un vrai coup de cœur :-)

 

Une toute belle découverte que cette auteure et du coup, j’attends avec impatience la sortie en format poche de son prochain roman : « L’Orpheline de Foundling ».

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 11:11

 

Waouh…

 

Incroyable et pourtant, c’est vrai ! Le père Pelligrino Ernetti a construit une machine, le chronoviseur, capable de voir dans le temps et voilà les grandes énigmes de l’Histoire en passe d’être résolues. Cette machine aurait été démantelée sur ordre du pape Paul VI et se trouverait encore aujourd’hui enfouie dans les caves secrètes du Vatican. Un postulat de départ génial qui va permettre à l’auteur de laisser courir son imagination tout en restant dans les clous historiques de la période comprise entre 1958 et 1965.

 

Le récit contemporain est un véritable thriller où le Vatican se retrouve face à la Russie et le KGB, à l’Amérique et la CIA, à Israël et le Mossad et à un évêque particulièrement atypique et violent, celui du Brésil. Car connaître l’Histoire, la vraie, est source de pouvoir et en pleine guerre froide, tout est bon pour asseoir son pouvoir. Pour le Vatican, l’enjeu est légèrement différent, il faut redynamiser le monde chrétien, il faut retourner aux sources pour donner une image à laquelle tous peuvent enfin se retrouver. Mais car il y a un mais, l’Histoire était-elle bien celle que l’on croît et surtout, fouiller dans les fils du temps est-ce si anodin pour le fil de l’Histoire...

 

« Soudain, le calme revint. Les croisés déposèrent leurs armes, se débarrassèrent de leurs cottes de mailles et de leurs chaussures. Le cœur rempli d’humilité et de contrition, ils se mirent en devoir de prier le Seigneur Jésus et de glorifier Dieu. »

 

« Jésus ne ressemblait pas aux images des livres de catéchisme, mon père. Il n’avait ni les cheveux ondulés ni les yeux bleus. Jésus était un Juif qui ressemblait à un juif. »

 

Quand la physique quantique mène à la machine temporelle, c’est toujours passionnant ; si on ajoute à cela des recherches archéologiques sur le site où les manuscrits de la Mer Morte ont été trouvés, ça devient excitant ; si en plus les personnages du récit sont connus ; c’est intriguant et quand la plume y met du sien et bien, c’est une tout bonne lecture que je recommande vivement.

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7 octobre 2021 4 07 /10 /octobre /2021 13:47

 

Pas mal même si ça m’a semblé long...

 

Une histoire vraie dont on connaît le déroulement par les écrits de Xénophon, philosophe grec et disciple de Socrate qui a participé à cette expédition des Dix-Mille. Une succession de lieux, de dates et de patronymes que l’auteur a bien repris et mis dans la bouche d’une jeune Hoplite, soldat spartiate, qui va découvrir le monde et les hommes au travers de ce périple si peu documenté et pourtant si riche en anecdotes et en légendes.

 

Un travail de documentation énorme pour combler les vides de Xénophon, une approche philosophique pour donner de la texture au récit, un chemin interpellant pour le jeune hoplite qui pense que Sparte est le nombril du monde. N’empêche, les répétitions multiples, les interrogations non résolues et surtout, les blancs dans l’histoire de Xénophon donne une aventure hachée, trop fabriquée et qui manque de poésie.

 

Dans la bataille comme dans la retraite tout est répétitif et quelques légendes dans le récit ne suffisent pas à l’alléger et c’est bien triste pour le lecteur qui doit s’accrocher. Difficile de se repérer malgré la carte en début de roman, beaucoup de noms compliqués repris d’ailleurs dans le glossaire en fin de roman et c’est très bien, utilisation de termes d’époque qui alourdissent le récit et malgré cela, l’histoire reste belle car elle est vrai.

 

Pour conclure, un bel ouvrage un peu trop long et qui mérite néanmoins le détour pour son contenu historique. Merci à Babelio et aux éditions « La Compagnie Littéraire » pour ce roman qui nous en apprend beaucoup sur le monde grec au Vème siècle avant JC.

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 17:20

 

Waouh !

 

Maintenant que les personnages sont connus, que les intrigues sont dévoilées, que l’Histoire est en marche, il reste la prophétie à déjouer, c’est le fil conducteur de ce troisième opus qui se lit d’une traite.

 

Une plume toujours aussi vive et colorée, beaucoup de poésie dans les moments tendres, beaucoup de loyauté et d’amour dans les choix fait par les acteurs de ce récit qui reste sombre de la réalité et des pouvoirs maléfiques de la légende. On n’a pas envie de quitter ce monde où tous se battent pour un jour meilleur, où le bien finira par triompher du mal même si le chemin pour y arriver est truffé d’embûches parfois mortelles.

 

En sus du merveilleux, j’adore la précision de l’auteure quand à la description des us et coutumes de cette fin du XVème siècle si riche et si mouvementé. La trilogie est terminée mais l’histoire n’est pas finie et ça, c’est génial, j’ai justement la suite ;-)

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29 août 2021 7 29 /08 /août /2021 15:35

 

Magique !

 

On retrouve les mêmes personnages dans des circonstances parfois douloureuses. On découvre Zizim, sultan d’Anatolie, gardé prisonnier en France par les frères hospitaliers pour le compte de son frère, le bien connu Bajazet II qui n’aura la paix qu’à la mort de son jeune frère. On voyage beaucoup, des nombreux domaines du baron Sassenage aux prisons plus ou moins dorées du Prince Ottoman, de la France bouleversée par la mort de Louis XI à la Sardaigne, terre aride qui garde encore le souvenir des Géants. On reste bouleversé de la tragédie personnelle d’Algonde qui pour sauver son amour de toujours doit le tenir éloigné tout en sachant qu’elle porte en son sein son enfant, sa fille, sa fée sur les épaules de laquelle l’avenir du monde reposera. Mais ça, c’est déjà une autre histoire ;-)

 

Une plume riche, envoûtante, colorée qui fait si bien revivre cette période cruelle et merveilleuse à la fois qu’on n’a juste pas envie de terminer trop vite le récit. Ben voilà, c’est fini et je ris car la suite est déjà sur mon fauteuil ;-)

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29 août 2021 7 29 /08 /août /2021 11:10

 

Waouh !

 

Quand l’Histoire côtoie la légende, le merveilleux se mêle à la vie pour le meilleur et pour le pire…

 

La lecture au début est assez laborieuse, il faut un certain temps pour reconnaître les différents personnages et les lieux liés à leurs interactions. Mais, dès que cela est fait, un film merveilleux se déroule dans la tête où le Baron de Sassenage, personnage historique ainsi que ses enfants qui font partie intégrante du roman, va nous mener d’un domaine à l’autre et nous faire rencontrer plus d’une figure importante de l’époque. En parallèle de ce contexte des plus véridiques, on entre dans la légende avec Présine et de ses trois filles, Mélusine, Mélior et Plantine qui vont intervenir sous la forme d’une sorcière, d’une harpie, d’une sirène et surtout de notre héroïne, Algonde, descendante de Mélusine, fée tout à fait humaine qui réalise avant même ses quinze ans qu’elle possède des dons qui vont modifier son destin et celui de son amour de toujours.

 

« Ah ! Messire, quand on a affaire à un homme de votre qualité, servi à la table des princes, le moindre dosage est crucial. Que dis-je… Vital ! Imaginez-vous sortir de table puant l’ail sans vous en douter ? Vous rendre auprès de quelque belle porteur de cette infirmité ? Lui déclarer votre flamme et la voir se reculer ? Non, je vous le répète. Une gousse, une seule, virginale à souhait, voilà mon secret ! »

 

Le récit est passionnant, bien écrit, super bien documenté, truffé d’un humour délicat et surtout plein d’amour car il en faut une forte dose pour vaincre le mal qui partout guette. Allez vite le suivant pour relancer mon film intérieur ;-)

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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 17:30

 

Magnifique !

 

Une fois encore Histoire et légende font le fil de ce récit si riche et si puissant. Des venins de la cour aux mystères des lycanthropes, il n’y a qu’un pas car les deux baignent dans un soupçon de sorcellerie, un chouïa d’hérésie, un brin d’alchimie ; une soif de pouvoir pour les proches du roi et beaucoup d’amour pour la fille de la louve.

 

L’auteure, bien documentée sur le règne de François 1er et son entourage, nous brosse une société qui oscille entre crédulité et vérité scientifique. Une société qui s’interroge notamment sur les valeurs de la religion catholique qui abuse des richesses tout en prônant la pauvreté et qui entrevoit alors une réponse dans la parole de Jean Calvin, un personnage plus sobre peut-être mais clairement plus lâche. De la cour des Miracles aux châteaux du Roi tout n’est que ruses et complots, tout n’est que peines et chagrins, tout n’est qu’amour et lumière.

 

Une superbe plume pour une histoire hors du commun bien émouvante et qui fait rêver même si tout n’est pas rose ;-)

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7 août 2021 6 07 /08 /août /2021 18:36

 

Waouh !

 

Quand la légende rencontre l’Histoire, le récit devient exaltant surtout quand il est servi par une toute belle plume.

 

Plusieurs histoires d’amour : une impossible qui pourtant dure dans la temps, une improbable qui finit tragiquement, une inespérée qui remet du sens et de la couleur à la vie. Un monstre qui n’est pas une bête, juste un homme de noble naissance ; un homme pervers et démoniaque qui sombre dans la folie en cherchant à tout prix la pierre philosophale, clé de ses sombres désirs. Enfin, une meute de loups, une famille aimante qui accueille les louves humaines qui parfois en Auvergne hante certains châteaux.

 

Entre le bien et le mal, il faut choisir et pourtant, parfois le bien est juste mal et le mal, le seul bien possible et c’est cela qui rend cette lecture si passionnante. Et si on ajoute à cela quelques rencontres de personnages illustres et complexes tels Nostradamus, Paracelse et Léonard de Vinci, ma foi, moi j’ai été comblée.

 

Une magnifique lecture que je vais faire durer en me plongeant directement dans la suite ;-)

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26 juillet 2021 1 26 /07 /juillet /2021 15:11

 

Pas mal du tout !

 

Une fois de plus, je vais être honnête avec vous, il y a des longueurs et surtout des répétitions, et c’est parfois un peu pénible et pourtant, cette immersion dans le monde romain reste une expérience des plus enrichissantes. Ainsi, vous souvenez-vous du duel pour le pouvoir entre Pompée et César et que Marseille était une enclave grecque indépendante amie des romains ? Saviez-vous qu’il existait dans cette ville fortifiée un lieu appelé le « Rocher des sacrifices », qu’un bouc émissaire était désigné par les maîtres des lieux pour s’offrir en sacrifice quand la misère frappait à la porte, que la ploutocratie était de règle et que le suicide était interdit sans l’autorisation des ‘élus’ ? Oui, j’ai beaucoup appris :-)

 

J’ai apprécié retrouvé Gordianus, pareil à lui-même, accompagné de son gendre Davus, un personnage super attendrissant. J’ai été émue des retrouvailles désolantes entre notre héros et son fils Méto et j’espère qu’un prochain tome les verra enfin réuni :-) J’ai vibré sous les coups de bélier qui ébranlaient la cité et finalement, j’ai été touchée par la magnanimité de César qui a su se montrer grand quand enfin il a pris Marseille au nez de Pompée !

 

Un auteur à lire non pour ses qualités de plume mais pour le fond historique particulièrement travaillé de ses récits et ça, j’adore :-)

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5 juin 2021 6 05 /06 /juin /2021 13:43

 

L’aventure continue et c’est passionnant !

 

Trois enfants Tudor, trois destins, trois reines. Mary, reine de France pour peu de temps et trouvera le bonheur ensuite en faisant un mariage d’amour à l’insu de son frère Henri qui lui pardonnera rapidement. Margaret, reine d’Écosse, a été heureuse avec son premier mari qui lui donnera un fils et qui mourra bien trop rapidement en combattant son beau-frère Henri ; deux mariages malheureux plus tard, une existence triste et misérable alors qu’elle ne rêvait que de joie et de grandeur. Reste Henri, roi d’Angleterre, époux de Catherine, princesse d’Espagne et veuve de son frère Arthur, un mariage d’amour qui durera vingt ans, une seule fille Mary survivra et commence alors une aventure douloureuse et sanglante que seule l’Histoire peut nous réserver.

 

Catherine sera répudiée ! Henri provoquera un schisme pour pouvoir divorcer et épouser Anne Boleyn qui le tient par le désir et se refuse à lui. Un mariage, une nouvelle reine, une superbe petite fille, Elizabeth, et le roi s’ennuie déjà de cette femme trop dominatrice qui a sa propre cour de jeunes gens de son âge ; on lui coupera la tête ainsi qu’à ceux de sa clique. Jeanne Seymour, un nouvel amour, un nouveau mariage, un fils enfin qui en naissant tuera sa mère. Anne de Clèves, un mariage politique finalement, le roi accepte mais le mariage ne sera pas consommé, elle ne sent pas bon et sera répudiée. Katherine Howard, le roi est amoureux, une rose sans épine, une petite fille sensuelle et sans cervelle qui tombera follement amoureuse d’un sien cousin, on lui coupera la tête et à son amant aussi. Katherine Kendd, dernière reine, insipide et qui survivra à Henri VIII, le roi malheureux en amour…

 

Une plume riche et vive, une récit bien documenté, un rythme effréné, des personnages bien campés, un ton moins académique que pour le premier opus, un roman magnifique qui donne vie à l’Histoire.

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