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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 16:23

 

J’ai adoré !

 

Bon, pas de vraie surprise, c’est une relecture et l’auteure fait partie de mon trio de tête des anciennes du genre ;-)

 

Si j’ai relu ce roman c’est parce que la lecture du roman ‘Le maître de mon coeur’ de Karin Tabke me le rappelait tellement qu’avant de dire : ‘attention, c’est du plagiat’ je voulais en avoir le cœur net. Voilà, c’est fait, après 34 ans le récit de Kathleen Woodiwiss a été réécrit en reprenant presque tous les points importants et c’est un peu triste de le constater...

 

En ce qui concerne ma relecture, je peux donc dire que du point de vue historique elle est beaucoup plus proche de la réalité que sa réécriture. J’ai adoré car la plume de cette auteure est riche de connaissances donc ainsi que de vocabulaire, les personnages sont complexes et l’auteure a beaucoup travaillé sur l’état de bâtard dans la noblesse du XIème siècle. Il s’agit bien sûr d’un roman rouge et donc, il y a de la romance et des scènes érotiques, tout sauf du fleur bleue et du gnangnan. Une toute belle lecture que je conseille du coup même s’il y manque l’humour omniprésent des nouvelles autrices de romans rouges.

 

« L’heure était arrivée et Wulfgar sourit. La tête renversée en arrière, il lança son cri de guerre, un gémissement sourd, grave, qui s’éleva dans la nuit, renvoyé, transporté par les vents, répercuté en écho par les falaises et se terminant par un hurlement de rage. »

 

En fait, j’ai fait une lecture comparée de deux récits similaires et ça me fait bizarre ;-)

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 16:12

 

J’ai bien aimé !

 

Ce n’est pas un coup de cœur car j’ai l’impression d’avoir déjà lu une histoire assez semblable. Par contre, c’est un récit intéressant car il nous plonge clairement dans les derniers mètres de la tapisserie de Bayeux avec la bataille de Hastings et le couronnement de Guillaume avec entre les deux, une période assez sombre où ses chevaliers ont eu comme consigne de prendre plusieurs places-fortes en son nom.

 

Une plume vive qui vit au rythme d’une période violente et parfois cruelle sans raison, des personnages imposants, survivants d’épreuves innommables et une parfaite connaissance des us et coutumes dans cette Angleterre tourmentée de l’année 1066 font de ce récit une petite tranche d’Histoire pour le moins intéressante.

 

Si on ajoute à cela une touche de fantastique lié à l’esprit superstitieux de l’époque et un soupçon de rouge pour alléger des scènes parfois bien cruelles, on a entre mains une belle lecture plaisir.

 

« Dans le donjon de l’enfer, vous vous êtes tous juré fidélité. Pour que ce serment prenne racine, chacun d’entre vous doit jeter sa semence au plus profond des cuisses de l’Angleterre. Mais avant chaque accouplement, du sang devra être versé, car seul le sacrifice du sang apaisera la fureur des Épées rouges ! »

 

Bien sûr, c’est le premier tome d’une trilogie, il ne me reste donc plus qu’à trouver les deux autres tomes pour parfaire ma curiosité sur cette auteure qui est une découverte car bien cachée dans ma bibliothèque :-p Et puis, j’ai retrouvé l’autre roman qui me parlait lors de cette lecture et je vais donc m’empresser de le relire pour vous dire quoi ;-)

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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 16:08

 

Pas mal du tout !

 

Si le style au début est un peu plat et mou, le fond le relève beaucoup. Un roman où les héros sont une militante pour le droit de vote des femmes et un photographe aux origines douteuses, c’est pas courant. Si on ajoute à cela des références historiques en tête de chaque chapitre, ça titille les esprits, le mien pour le moins.

 

L’auteure super bien documentée sur son sujet aborde le combat féministe d’abord d’une manière toute idéologique et passe après à la réalité sordide qui a pu échappé dans un premier temps aux activistes qui étaient généralement des femmes éduquées et qui avaient de l’argent. Passer par le biais d’un photographe qui à l’œil pour nous décrire le côté souvent malsain de la politique, c’est pour le coup bien vu.

 

« La pauvreté, la maladie et les grossesses sont une plus grande menace pour la prostituée londonienne que Jack l’Éventreur ne l’a jamais été. Et ce n’est pas le droit de vote qui y changera quelque chose ! »

 

« Il n’y a pas de plus grand bonheur qu’aimer et être aimée en retour, vous savez. Que cette félicité absolue dure des années ou un seul instant, c’est toujours un inestimable don du ciel. »

 

« Notre but, notre combat si tu préfères, ne doit pas être uniquement les droits des femmes mais les droits humains, la dignité pour tous les sujets britanniques, qu’ils soient riches ou pauvres, enfants ou adultes, hommes ou femmes. »

 

Il ne manque qu’un brin d’humour pour en faire un coup de cœur car les personnages sont attachants et surtout humains avec des défauts et des qualités si communs :-) Bon, à la recherche des deux tomes suivants maintenant ;-)

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29 juin 2022 3 29 /06 /juin /2022 15:35

 

Pas mal du tout !

 

Si le début est rapide et limpide comme de l’eau de rose, on se retrouve vite dans une situation inextricable où les sentiments, les vrais qui viennent du cœur ont bien du mal à s’exprimer. Et alors commence une aventure où nos héros vont tout faire pour arriver à leur fin même si pour cela il faut se déguiser et assumer des tâches bien loin de celles auxquelles ils sont habitués.

 

Une belle plume bien documentée sur la cour du roi Edouard Ier d’Angleterre et de son épouse Eleonore de Castille et sur les us et coutumes de cette Angleterre où les Comtes sont presque aussi puissants que le roi. Un rythme bien soutenu et un enlèvement qui aurait pu bien mal tourner, un peu d’humour pour alléger les situations les plus glauques et un chouïa de rouge pour remettre l’amour au centre du récit, tout ce qu’il faut pour une lecture plaisir un jour de pluie ;-)

 

« Toute dame qu’on accuse à tort et qu’on contraint à agir comme une servante mérite un champion. »

 

« L’amour véritable n’est pas la jolie chose que chantent les ménestrels. C’est ce sentiment à l’intérieur, cette certitude que vous ne faites qu’un avec un homme, quoi qu’il puisse être. »

 

Super contente d’avoir trouvé cet introuvable qui est en fait le premier tome de la saga des Montgomery, saga que j’ai lu il y a deux ans déjà et qui m’avait beaucoup plu :-)

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23 juin 2022 4 23 /06 /juin /2022 10:27

 

Une apothéose !

 

Non seulement j’ai ri tout du long mais en plus, l’histoire est assez géniale avec une chasse au trésor, deux vieilles dames délurées et ivrognes et enfin des fantômes dans un décor triste, froid et lugubre : un château médiéval en ruine en Écosse à la fin de l’automne ;-)

 

Si toute la famille Carsington n’est pas présente, on retrouve avec beaucoup de bonheur Sir Olivia et le studieux Peregrine qui ont bien grandi tout en restant pareil à eux-mêmes et c’est un régal. Le hasard les a fait se rencontrer à l’orée de l’adolescence pour une aventure trépidante, si chacun a choisi sa voie par la suite, ils sont toujours restés en contact via une correspondance bien étoffée. Et voilà des retrouvailles où ils se découvrent ou plutôt se redécouvrent avec des yeux d’adultes et alors tout change ou presque…

 

Une écriture colorée, échevelée, trépidante et surtout super bien documentée sur les lieux historiques traversés lors du grand voyage vers le Nord ;-) Beaucoup d’humour et de tendresse, une analyse psychologique des personnages parfaite qui leur donne du corps (bon, et de l’esprit aussi…) et donc une présence forte. Bien sûr, c’est un roman rouge alors du rouge il y en a mais pas nécessairement toujours là où on pensait en trouver :-p

 

« Acheminer trois dames, et pas des plus faciles, sur une telle distance n’était pas une tâche de tout repos. Il fallait les nourrir et les abreuver, comme les chevaux. Mais contrairement à ces derniers, on ne pouvait pas les échanger à chaque arrêt. »

 

« C’est intolérable, mademoiselle ! Nous sommes chez les sauvages ! Ces paysans ne sont qu’un ramassis de brutes, des ignorants, des idiots congénitaux. Ils ne comprennent rien à ce que je leur dis. Ils ne parlent ni l’anglais, ni le français, ni l’allemand, ni l’italien. Ils communiquent entre eux par des grognements et des éructations, comme des animaux ! »

 

« C’était comme mordre dans une cerise mûre, juteuse – c’était très certainement une cerise qu’Eve avait offerte à Adam. Quel autre fruit avait ce délicieux goût de péché ? »

 

Une saga que j’ai adorée tout du long avec un style qui se perfectionne et se bonifie de tome en tome. Encore une série que je relirai plus tard, en cas de blues ou pas, je me suis trop bien amusée :-p

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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 14:13

 

J’ai adoré et surtout bien rigolé :-)

 

Quand l’amour est rationalisé et réduit à sa partie la plus crue, la passion inattendue vient tout déstabiliser ; quand l’amour fait mal et laisse des traces, le cœur est brisé à jamais sauf événements inattendus…

 

Un jeune lord mis au défi par son père de relever un domaine en ruine, une jeune fille plus si jeune plus si innocente qui aide son père comme un fils, une rencontre explosive entre deux personnalités bien campées et c’est un feu d’artifice d’humour, d’amour et de sciences agronomes ;-)

 

Je me répète mais une fois encore l’auteure m’a bluffée ! Une belle analyse d’une situation difficile ou comment dans l’aristocratie on gère la grossesse d’une très jeune lady trop innocente et le suivi du bébé. Un thème qui donne une touche de mystère à ce roman qui bien sûr se termine au mieux :-)

 

« Il peut arriver de temps à autre que des parents trouvent leurs enfants détestables, mais les grands-parents adorent toujours leurs petits-enfants. Et je vous parle d’expérience. »

 

« Je comprends parfaitement le but du mariage, précisa-t-il. C’est l’une des inventions les plus raisonnables de la société. Fondé sur une loi naturelle, il présente des avantages à la fois économiques et sociaux. En théorie, il assure la protection de la femme qui porte et élève les enfants. Il offre un moyen de sauvegarder les biens et de garantir leur transmission aux descendants mâles. Même dans la nature, parmi les animaux, les mâles emploient des méthodes – parfois assez impitoyables - pour assurer leur descendance. »

 

« Elle était dans ses bras et cela seul comptait. Ce monde rien qu’à eux, où elle avait besoin de lui et où il avait besoin d’elle, où tout allait bien tant qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre. »

 

Un dernier tome à lire pour finir cette toute belle série et je m’y plonge de suite. Série que je relirai sans attendre le coup de blues tellement elle est drôle :-)

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 08:47

 

Une lecture parfaite :-)

 

Un Lord qui a trop bien appris à se maîtriser, une veuve désavouée par la famille de son défunt époux qui se débrouille au mieux, un neveu trop intelligent qui rêve d’aventures, une fille trop maligne et particulièrement débrouillarde, une chasse au trésor et l’aventure commence.

 

Encore une nouvelle approche pour l’auteure et une belle réussite ! L’éducation des enfants de l’aristocratie anglaise, un vrai sujet surtout si on met en parallèle ce qui existe pour ceux qui font partie des cadets ou des déshérités de cette même catégorie de la population. Une aventure en deux temps, celui des adultes et celui des enfants et c’est amusant.

 

« Il grinça des dents. S’obligea à cesser, et se rappela la règle suivante : Les femmes et les enfants, qui possèdent de plus petits cerveaux, doivent être traités avec patience en fonction de leurs moindres capacités de raisonnement. »

 

« Problème fréquent lorsqu’on se comportait comme il fallait. On était sûr d’en souffrir à un moment ou un autre. »

 

« Mais les scènes devaient être réservées à la scène. Les grandes passions et les chagrins qui s’ensuivaient appartenaient au registre du théâtre. Ils n’avaient pas leur place dans la vie d’un gentleman. »

 

Un plume vive et colorée, plein de rebondissements, de l’humour à foison et ce soupçon de rouge qui donne du peps à l’histoire, une lecture plaisir qui se lit et se relit malheureusement bien trop vite ;-)

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 08:36

 

Une fois de plus, j’ai ri !

 

Une plume toujours aussi amusante et colorée faut dire que le cadre est magnifique. Une visite du Caire, une croisière sur le Nil, des visites de tombes et de certaines pyramides, plein de bagarres plutôt mouvementées, une enquête qui ne manque pas de sel autour d’un papyrus où les hiéroglyphes ont la part belle, un roman rouge à la sauce cape et d’épée, c’est juste le pied pour passer un tout bon moment en cette période de canicule.

 

Les personnages sont hilarants : un héros style doux géant qui se fait passer pour une idiot fini et une héroïne bas-bleu qui s’imagine ennuyante comme la pluie, la rencontre entre les deux est assez explosive ;-) Mon petit bémol quand même, l’auteure a un peu trop abusé des répétitions et ça alourdit bêtement la première moitié du roman.

 

« En Égypte, le pillage de tombe était un métier à part entière depuis l’époque de Khéops au moins. »

 

« Elles passaient leur temps à cela, ces Grecques. A se transformer en arbre, en fleur, en écho… J’ai toujours trouvé ces réactions excessives. Elle n’auraient pas pu se contenter d’avoir la migraine, comme tout le monde ? Et puis, il faut être bien prude, pour vouloir fuir Apollon. C’est l’un des plus beaux dieux, non ? »

 

Encore une belle lecture plaisir et j’ai juste envie de relire les deux tomes suivants pour pouvoir enfin découvrir le dernier opus de la saga, je viens de le recevoir :-)

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13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 14:20

 

J’ai bien ri !

 

Le héros est un survivant de Waterloo et depuis, il n’est plus vraiment lui-même à savoir une jeune homme sincère qui tombe trop souvent amoureux. Physiquement, c’est sa jambe qui a trinqué et moralement, c’est plus compliqué. L’héroïne, plus toute jeune, s’est auto convaincue de terminer sa vie vieille fille, pilier de son père et surtout du domaine immense qu’il faut gérer. Si on ajoute à cela un père trop bienveillant et un autre déprimé qui semble à côté de ses pompes, un valet qui a des prémonitions et un meilleur ami pas toujours efficace, un capitaine à la retraite qui vit au rythme de la cloche de bord et une gouvernante de bons conseils, voilà une société où il ne manque que les méchants et un seul suffit pour mettre le feu aux poudres.

 

Une plume colorée, bien documentée sur les vêtements de l’époque et sur la situation parfois dramatiques des soldats survivants des guerres napoléoniennes, une aventure bien rythmée et surtout une solution technique réelle pour un problème très concret, beaucoup d’humour et une touche de rouge pour alléger un sujet qui va bouleverser la vie en mieux d’une belle région anglaise.

 

« L’Honorable Edouard Jules Carsington, comte d’Hargate, avait cinq fils, autrement dit trois de plus qu’il n’était nécessaire. »

 

« Mais c’est un honneur de se battre et de se sacrifier pour sa patrie. Au moins, on ne meurt pas pour rien. »

 

« Il tire comme une pantoufle et serait capable de tuer un passant innocent. »

 

Bon, ce n’est pas un coup de cœur mais les personnages sont juste désopilants et c’est du coup une belle lecture plaisir.

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 21:41

 

Pas mon préféré mais peut-être le plus émouvant :-)

 

Après dix-huit ans d’absence, le duc de Dyemore revient en Angleterre. Enfant défiguré, il a fuit avec sa tante dans son domaine corse ; adulte, le voilà de retour après la mort de son père pour récupérer son héritage et surtout pour annihiler cette satanée secte qui a détruit son enfance et sa vie d’homme. Et l’aventure démarre sur des chapeaux de roues avec le sauvetage de lady Iris lors d’une de ces fameuses bacchanales dont les seigneurs du Chaos ont le secret, lady Iris qui revenait du mariage heureux du duc de Kyle avec Alf, lady Iris qui rêvait d’un mariage d’amour enfin et qui se retrouve mariée dans la foulée sans bien tout comprendre. Et l’aventure commence alors entre un duc de glace et une lady d’empathie ;-)

 

Ce dernier opus est plus une enquête sur les derniers seigneurs du Chaos qu’une aventure des fantômes de Saint-Giles et donc on n’y retrouve que quelques personnages du tome précédent et donc, la saga se termine sans revoir les acteurs d’origine et c’est un peu triste. D’un autre côté, l’auteure dans cet opus un peu plus sombre met le doigt sur les ravages de la pédophile, pratique qui est loin d’être abolie de nos jours particulièrement dans le domaine familiale et c’est bien triste. C’est avec beaucoup de sensibilité qu’elle explore ce sujet qui est loin de ceux habituellement décrit dans ce genre de littérature et c’est émouvant. Ainsi, beaucoup moins d’humour dans ce récit mais beaucoup plus de tendresse et bien sûr toujours la touche de rouge qui fait la marque de cette collection.

 

J’ai vraiment adoré cette saga qui se rapproche de celles des auteures plus anciennes comme Bertrice Small et Kathleen Woodiwiss. Une plume bien documentée sur l’époque, ses us, coutumes et ses dérives et des personnages plutôt complexes que l’on a beaucoup de mal à quitter du coup. Une saga que je prendrai plaisir à relire et que je conseille aux amateurs de romances historiques certes un peu épicées avec une histoire qui tient la route et qui n’est pas juste une romance ‘fleur bleue’.

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