Le blog de Carine

J’ai adoré !

Il y a du rythme, il y a de l’Histoire et tout baigne dans un monde de légendes.

Il y a des batailles, il y a de l’humour et même une histoire d’amour ;-)

Et Merlin est cité, les Normands sont présents et les Gallois toujours partants.

Un couvent pas très conventionnel pour des couventines exceptionnelles,

Un prince obscurci par un amour perdu et une vengeance obsessionnelle,

Et une rumeur légendaire là où il n’y a qu’un caillou bien encombrant.

Des personnages bien campés, des situations souvent perturbantes,

Des solutions pas évidentes pour un résultat, ma foi, bien attendu.

Un roman sans critique et pourtant, une lecture bien distrayante :-)

« Les seigneurs des Marches préfèrent penser que les Gallois ont le cœur et l’esprit fragiles. Cela les dérange qu’un prince de Cymru ait une réputation d’explorateur téméraire. »

Un tome deux trouvé par hasard dans ma bibliothèque, reste plus qu’à trouver le tome un :-p

J’ai adoré !

L’Angleterre, juste conquise par Guillaume le Conquérant. Si certains semblent y trouver leur compte, d’autres sont plus dubitatifs et n’apprécient clairement pas cette invasion pourtant légitime. On conçoit le problème venant des ‘envahis’, on peut comprendre le désir des peuples saxons, écossais et gallois de garder leurs prérogatives et surtout leurs domaines. Là où la situation se corse un peu, c’est quand les rebelles sont normands et nous voilà confronté à des traîtres qui ne sont pas si facile à démaquer. Et l’on retrouve alors les chevaliers de l’Epée rouge pour notre plus grand plaisir.

Franchement, un opus parfait même si ‘roman rouge’ oblige on connaît plus ou moins la fin. Les personnages sont super attachants, intelligents et surprenants aussi. Il y a du rythme, des batailles, de l’humour à foison et bien sûr une situation plutôt compliquée à détricoter.

« Après tout, la situation n’était pas banale : un chevalier normand, tout nu, défendait une princesse galloise, tout aussi nue, contre les assauts d’un Viking entièrement habillé. »

Pour moi, le meilleur opus de cette trilogie. Et si l’auteure décide de poursuivre l’avenir avec le reste de la garde personnelle de Guillaume le Conquérant et bien, je suis partante :-)

J’ai bien aimé et surtout, je n’ai pas eu l’impression de déjà lu qui m’avait tant perturbée pour le premier opus ;-)

Une période historique fascinante, la conquête de l’Angleterre après la victoire de Guillaume le Conquérant à Hastings. On retrouve avec beaucoup de plaisir sa garde personnelle, les Epées rouges avec une nouvelle mission pas vraiment facile, éliminer une princesse galloise nièce du défunt roi, princesse guerrière et femme fragile peut-être même enceinte. Et bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu car non seulement la Dame est presque trop belle et il y a foule pour revendiquer son domaine.

Un récit bien ficelé où le rythme est donné par les nombreux rebondissements liés à la personnalité très riche de notre héroïne qui ne tient pas à mourir bêtement alors qu’elle peut enfin s’établir en paix. Un brin de sorcellerie, faut dire que la populace est très crédule ; un chouia de rouge pour alléger les tensions diplomatiques et guerrières ; de l’humour enfin, juste ce qu’il faut pour rire de certaines situations assez cocasses.

« Depuis des années qu’il pratiquait la guerre, Wulfson savait qu’aucune forteresse n’était impénétrable. Il suffisait d’être patient pur déceler la brèche dans sa défense – car il y en avait toujours une – et savoir l’exploiter. »

« L’histoire a souvent le tort de se répéter. »

Impatiente de découvrir la suite des aventures des Epées rouges qui est m’attend au sommet de ma Pal ;-)

Amusant :-)

Une marieuse scrupuleuse avec une cœur grand comme une maison, un jeune vicomte archéologue qui doit se marier à tout prix car son père se meurt, une malédiction improbable sauf pour les adeptes des mystères égyptiens, un mariage qui ne se fera pas et qui pourtant débouchera sur des fiançailles improbables et des complications sans fin.

Un fond bien documenté et un rythme soutenu par une enquête un peu déconcertante, des personnages attachants qui ne sont clairement pas ceux que l’on rencontre habituellement dans aristocratie, un soupçon d’humour car il en faut quand la mort rode et bien sûr un brin de romance et d’érotisme pour ajouter du piment à une histoire un peu trop sérieuse.

« Je ne suis jamais allée en Egypte ou en Grèce, mais je sais qu’il est important, sinon nécessaire, de se sentir chez soi. Autrement, on n’est pas dans son assiette. »

Petit bémol, c’est un peu long et la fin est tirée par les cheveux. N’empêche, j’ai bien aimé ma lecture et je vais continuer à chercher d’autres romans de cette auteure.

Une découverte intéressante :-)

Je suis toujours bluffée quand j’introduis de nouveaux romans dans ma bibliothèque car du coup je

découvre ou plutôt je retrouve des romans que je n’ai pas encore lus et c’est un plaisir qui se renouvelle souvent :-p

Voilà donc une auteure que je ne connaissais pas qui place son récit dans un décor de rêve, les Bermudes, à un moment plutôt dramatique, la guerre d’indépendance des colonies d’Amérique ; un fond riche donc qui permet de nombreux rebondissements et l’auteure ne s’en prive pas. Les personnages sont nombreux et complexes, notamment notre héros qui devra faire des choix cornéliens quand il connaîtra sa véritable ascendance. L’héroïne n’est pas en reste, loin d’être une midinette, elle est plutôt garçon manqué et a beaucoup de mal à se conformer au moule établi par la bonne société de cette fin du XVIIIème siècle.

Mon seul petit bémol est le style car si le vocabulaire est riche et bien senti, si les rebondissements sont nombreux et variés, il manque de peps, de légèreté et d’humour pour en faire un coup de cœur.

« Les jeunes gens sont si sûrs d’eaux, songea-t-il, si sûrs de leur pouvoir. Ils nourrissent des rêves

auxquels leurs aînés ont renoncé depuis longtemps, et ils sont persuadés qu’ils se réaliseront. La vie se chargera, bien entendu, de les faire déchanter, car la vie n’épargne personne. »

« En plus de sa garde-robe, Kate possédait un coffre de linge ainsi que les multiples objets que sa mère considérait comme nécessaires à sa nouvelle position. Kate se trouvait donc à la tête d’un service à thé en argent, de douzaines de petites cuillères et de couverts, de plats et d’assiettes : tout ce qu’une jeune femme devait apporter à son époux le jour de son mariage. »

« La vie d’une femme est comme un vêtement sans coutures. Celle d’un homme est divisée en

compartiments. »

Bon, il ne me reste plus qu’à trouver d’autres romans de cette auteure ;-) Saison des vacances, saisons des brocantes, reste plus qu’à fouiller au ‘Hazard’ ;-)