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6 juin 2021 7 06 /06 /juin /2021 10:28

 

Waouh !

 

Un roman écrit au début du XIXème siècle par Alessandro Manzoni, le roman d’une vie, le premier grand roman italien. Un roman d’aventures, un roman d’amour qui sera étudié à l’école, une lecture imposée et en conclusion ne sera pas beaucoup apprécié et finira oublié.

 

Umberto Eco a reçu et lu ce roman avant d’y être obligé à l’école et même si c’était ardu, même si l’Histoire de l’époque n’était pas simple à comprendre, même si le vocabulaire de l’auteur était fort riche, l’enfant Eco a aimé cette histoire et l’a raconté à sa façon à l’âge de 10 ans. C’est ce travail d’enfant, ce récit comme il l’a compris, que j’ai lu aujourd’hui et c’est très beau.

 

Une structure en chapitres courts présentés par une petite introduction récapitulative, un fond riche car de nombreux personnages interviennent et que l’histoire n’est pas si simple à expliquer, un récit où les sentiments guident les protagonistes et où l’Histoire joue un rôle important. Ainsi, une petite épidémie de peste donne un coup de pouce aux fiancés séparés et malheureux et les réunit enfin pour un mariage heureux.

 

J’ai beaucoup aimé et j’ai bien envie de trouver maintenant le roman de Manzoni :-) En tout cas bravo à cet enfant de 10 ans qui n’a pas eu peur d’écrire et qui a continué pour notre plus grand plaisir. Et avant d’oublier, je trouve que les dessins qui accompagnent le roman sont magnifiques ; épurés, simples, évocateurs, un petit plus pour ce beau roman jeunesse.

 

Merci à Babelio et aux éditions « La Compagnie des Géants » pour ce bel ouvrage.

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27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 18:38

 

Un roman qui traînait, je cherchais quelque chose de léger, voilà, c'est comme cela qu'il m'est resté entre les mains ;-)

 

Une auteure dont j'ai dévoré les romans à l'adolescence, que j'ai préféré lire en français qu'en VO, qui me faisait un peu rêver et que j'ai finalement abandonnée car j'avais trouvé mieux ! Bon, à cet âge tendre, je lisais aussi goulûment Jules Verne et pourtant, c'est pas du tout le même monde.

 

J'ai été particulièrement surprise de la qualité de ce récit, pas trop mièvre, pas trop répétitif (bon, il y a quand même le thème de la trahison qui revient assez régulièrement…), pas trop fleur-bleue non plus et surtout, pas mal documenté sur la relation diplomatique et surtout économique entre l'Angleterre et l'Argentine à la fin du XIXème siècle.

 

« Aux yeux de son père c'était une faute impardonnable que d'avoir son nom dans les journaux, en dehors de ces deux circonstances inévitables que sont la naissance et la mort ! »

 

Une belle histoire qui se lit vite et qui m'a appris notamment l'origine des cargos congélateurs :-p

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 15:33

 

J'ai beaucoup aimé ! C'est vrai aussi que j'adore Bordage :-p

 

Elle vient de la Haute, lui est un cou noir ; il a eu une enfance de rêve bercée d'amour même quand les temps étaient difficiles, elle n'a eu que la règle froide strictement appliquée dans son milieu privilégié ; elle rêve d'évasion, de découvertes, il espère un monde plus juste ; il a appris à lire en prenant bien des risques, elle a eu tellement de mal à assimiler les leçons du précepteur particulier ; elle découvre l'envers de son monde par soif de connaissance, il vit son monde courageusement juste pour survivre ; il n'a qu'elle en tête quand la nuit vient, elle ne songe qu'à lui quand les étoiles illuminent le ciel.

 

Un roman jeunesse qui aborde bien des sujets qui sont toujours d'actualité et notamment l'inégalité sociale, le fossé entre le monde des très riches qui vivent dans une bulle bien à eux et le reste de la population, l'importance de l'éducation. Ce n'est pas tout, il y a aussi l'amitié, la famille et enfin l'amour qui éclot parfois là où on ne l'attend pas. Tout cela écrit d'une belle plume, colorée et rythmée par de nombreux rebondissements, et les personnages sont particulièrement attachants.

 

« La dénonciation pour propos et comportement séditieux étant généreusement récompensée, il valait mieux garder pour soi ses pensées. »

 

« Il en est des humains comme des animaux, avait-il répondu, les uns sont faits pour commander, les autres pour obéir. Le peuple n'a pas besoin d'apprendre à lire ni à écrire, il lui suffit de travailler. »

 

« Il se rendait compte que rien n'avait changé pour les gens du peuple depuis l'époque de Victor Hugo. Le cours du progrès s'était arrêté en 1882, ou plutôt , à partir de cette date, les classes gouvernantes l'avaient annexé à leur seul profit. »

 

J'ai été bien avisée de décaler un peu une plaque de bois qui bloquait l'accès à une petite partie de ma bibliothèque car derrière, j'ai retrouvé toute une série de Bordage que je n'ai jamais lu dont cette belle trilogie jeunesse. J'adore faire des découvertes comme cela mais bon, j'ai peut-être un problème de mémoire aussi finalement :-p

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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 16:35

 

Un roman jeunesse pour changer et donc, comme pour les « P'tit loup », je dois réfléchir autrement :-p

 

Et si pour les « P'tit loup », c'est venu de suite car il s'agissait de lectures à faire avec mes premiers petits-enfants, ici, je suis un peu plus perplexe.

 

J'ai appris des choses, je ne connaissais pas la bûche de feu et c'est clairement le point culminant du roman car le sujet revient souvent pour montrer la dominance de la tribu même si au début il ne s'agit que d'enfants. Un vocabulaire assez riche, des phrases courtes, beaucoup de personnages par contre et cela m'a surpris, des situations difficiles, des rencontres enrichissantes, un message positif de partage et d'intégration, un roman néanmoins un peu brouillon et c'est un peu triste car la matière est riche.

 

D'un autre côté, j'ai beaucoup aimé les contes anciens qui s’intercalent entre les différents chapitres. A chaque fois un enseignement, parfois nébuleux quand même, mais bien écrit.

 

« Ils contemplèrent cette flambée avec un rire de triomphe et se réjouirent. Le feu était une gloire. C'était le propre des hommes. Aucun animal ne le possédait. »

 

Je reste dubitative surtout si je compare avec « Le livre de la Jungle » qui est adressé au même public :-p C'est pas mal mais clairement pas un coup de cœur à partager avec mes petits-enfants qui grandissent doucement :-)

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27 novembre 2019 3 27 /11 /novembre /2019 16:05

 

Magnifique !

 

Un court roman jeunesse où l'on retrouve tout le charme de l'écriture de Pierre Bottero. Une plume efficace qui plonge le lecteur directement dans le film coloré de l'action. Une belle aventure qui touche à la différence, à l'acceptation de l'autre, à l'amitié et à la haine aussi. Une petite histoire où les oiseaux ont la part belle et sont si bien décrits, de plumes et de sentiments forts.

 

On ne peut qu'être triste de la disparition de l'auteur qui avait une telle magie dans la tête et une si belle maîtrise de l'écriture pour nous la faire partager. A lire, pour le plaisir, pour rêver aussi et surtout, pour donner aux enfants le bonheur sans fin de la lecture.

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 16:54

 

Mignon tout plein :-)

 

C'est bien écrit, plein de bons sentiments et d'humour aussi. Le style est simple et le vocabulaire est particulièrement riche. Un roman jeunesse bien tourné qui aborde plusieurs sujets sérieux comme les classes sociales, la pauvreté, la rigidité des traditions en Angleterre et le rôle de l'aristocratie notamment.

 

Je ne sais pas si les enfants d'aujourd'hui âgés de 9 à 13 ans (âge recommandé) prendraient plaisir à cette lecture car pour eux, cela n'aurait pas beaucoup de sens, tout a un peu trop vieilli. Par contre, la lecture du soir pour les plus petits, un bel exemple du pouvoir de l'amitié et de la bonté, de l'amour filial et du partage. Sans compter sans les toute belles aquarelles qui illustrent bien l'histoire :-)

 

« Ah ! Bien des fois, je me dis, comme ça, à moi-même : Eh bien ! C'est ébarnouflant ! »

 

Pour un adulte, une lecture guimauve où tout est téléphoné et pourtant, je me suis sentie trop bien en le lisant. Je le conseille donc à mes amies un peu déprimées et aux parents qui désespèrent de leurs enfants, tout est possible quand la graine de la gentillesse est bien plantée ;-)

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 17:46

 

Que de souvenirs…

Ma première lecture d'un vrai livre, il y a plus de cinquante ans. Et ça m'a tellement plu que saint Nicolas m'a apporté par la suite les cinq tomes suivants en plus de quelques gourmandises :-)

Mon œil maintenant n'est clairement plus le même et pourtant, j'ai ressenti à la lecture plusieurs fois l'émotion d'un rappel, d'un paysage, d'une situation. Comme quoi, il n'y a pas que la couverture qui marque bien que celle-ci soit particulièrement jolie avec les Alpes en peinture de fond, les fleurs des alpages en avant, une superbe chèvre blanche et la magnifique Heidi.

L'histoire est gentille tout plein, un peu moralisatrice quand même et surtout clairement catholique de bon ton. C'est peut-être un des reproches que l'on peut faire à ce roman jeunesse, le rappel régulier de la prière du soir et de l'aide du bon Dieu qui passerait assez mal de nos jours. Je dois bien vous avouer aussi que la parabole de l'enfant prodige est loin d'être ma préférée…

Une critique toute en nuances donc car pour de jeunes lecteurs ce roman est riche d'un vocabulaire assez étendu et les descriptions sont très belles et visuelles. L'écriture est fluide et l'histoire se tient avec surtout comme personnage principal, Heidi, cette petite fille si sensible à la nature qui l'environne et aux personnes qu'elle côtoie.

 

« Il n'y avait au milieu de cette chambre qu'une table et une chaise ; dans un coin, le lit du grand-père, dans l'autre, un gros chaudron suspendu sur un foyer et, du côté opposé, une grande porte contre la paroi. Le grand-père l'ouvrit, c'était l'armoire où étaient suspendus ses habits. Sur un rayon se trouvaient des chemises, des chaussettes et des mouchoirs ; sur un autre un pain rond, de la viande sèche et du fromage, et sur le dernier des assiettes, des tasses et des verres. Tout le contenu de cette armoire suffisait amplement aux besoins du grand-père. »

 

Une lecture amusante, émouvante aussi parfois pour un roman « souvenir d'enfance » qui a, ma foi, quand même un peu vieillit.

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 09:36

 

Hihihi, j'en ris encore :-D

Un petit roman jeunesse écrit d'après le scénario du film du même nom, et c'est pas mal du tout.

Que d'aventures et de rebondissements pour ce petit cochon élevé comme un chien de berger et qui sert en plus, de porte-bonheur à un canard hypocondriaque.

Un vocabulaire riche et varié, une formulation pas trop complexe, une histoire trépidante et surtout, la mise en avant de bons sentiments comme l'amitié, la générosité, l'entraide et le partage ; un livre amusant qui convient parfaitement aux enfants qui commencent à lire.

 

« Que pouvait-on dire à une brebis qui semblait s'être battue avec une tondeuse à gazon ? »

 

« Mais j'ai besoin de ce porc. C'est mon cochon porte-bonheur ! Sans lui, je meurs, je trépasse, je décède, je suis éteint, inerte, démuni. Je suis un canard cuit ! »

 

Et pourquoi pas aussi, le lire aux tout petits en mimant les animaux, un exercice auquel je prendrai grand plaisir d'ici quelques mois avec ma petite fille ;-)

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