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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 10:45

 

Quelle découverte… Un ouvrage court et magistral… Un petit bijou de poche...

Un roman charmant où les mots dansent, se rencontrent, se marient, divorcent, s'associent, se retrouvent, se perdent aussi, se mélangent et s'éclatent tout en respectant les règles du bon ordre.

Une petite histoire bien instructive comme une fable à réciter, un conte à raconter, un livre à lire aux enfants curieux.

Un récit finalement bien court pour les adultes, pour les petits, pour les mamans et les papas, pour les profs aussi et pour les grands-parents, pour tous les amoureux des mots et de la langue française, pour ceux qui aiment lire et parler et écrire…

Une aventure extraordinaire qui m'a bouleversée alors qu'elle ne parlait que de mots et de grammaire :-)

Et pour la grammaire, l'auteur l'a chantée en poésie, en rimes et en prose, et tout semble alors tellement plus simple !

Il faut dire que le bagou pseudo intellectuel des soi-disant penseurs qui composent les divers programmes scolaires en utilisant du vent à la place de mots ne sont là que pour nous montrer à quel point ils se pensent supérieurs à nous...

 

« Bénissez la chance, mes enfants, d'avoir vu le jour dans l'une des plus belles langues de la Terre. Le français est votre pays. Apprenez-le, inventez-le. Ce sera, toute votre vie, votre ami le plus intime. »

 

« Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. »

 

« Les mots aiment le papier, comme nous le sable de la plage ou les draps du lit. Sitôt qu'ils touchent une page, ils s'apaisent, ils ronronnent, ils deviennent doux comme des agneaux, essaie, tu vas voir, il n'y a pas de plus beau spectacle qu'une suite de mots sur une feuille. »

 

« Un écrivain a pour métier la vérité. Laquelle a pour meilleure amie la liberté. L'animal par nature étant plus libre que l'humain, nul ne prête plus attention à ses propos que l'écrivain. »

 

Bien envie de me plonger directement dans « Les chevaliers du Subjonctif »… Pas possible tout de suite pourtant, l'auteur n'est heureusement pas encore mort et ne peut donc pas être au Panthéon ;-)

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