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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:32

Et voici déjà le dernier tome de la série « Il était une fois » qui s'inspire cette fois du conte de Grimm « Raiponce » accommodé à la sauce shakespearienne.

Ici, pas de chant, juste de la grande musique ; pas de chute, juste une petite retraite salutaire ; pas de salade ; juste de l'amour ;-)

Toujours aussi bonne pour marier les mots, l'auteure avec le maestro d'un chef d'orchestre nous berce de superbes envolées musicales sur lesquelles les mots de l'amour ne peuvent que se sublimer. Mais attention, tout n'est pas rose ; le coup de foudre, l'amour et le mariage, même s'ils sont bien imbriqués l'un dans l'autre ne font pas au quotidien un conte de fée et voilà, au fil des pages, une toute bonne réflexion sur les bases d'une union solide qui traverse les années dans la joie et la bonne humeur.

« Dans la mesure du possible, Gowan Stoughton de Craigievar, duc de Kinross, chef du clan MacAulay, évitait les endroits plein d'Anglais. Ces derniers débitaient des potins à n'en plus finir, avec dans le crâne plus de cérumen que de cervelle, comme disait son père autrefois – et Shakespeare avant lui. »

« Edith. Quel affreux prénom !

Seule une pipelette pouvait porter un prénom pareil. Une folle vieux jeu aux oreilles d'éléphant. Bref, une Anglaise. »

« Le mariage était un marché comme un autre : quand il aurait trouvé la candidate idéale, il ne lui resterait qu'à surenchérir sur ses rivaux. »

« Bardolph avait été l'employé de son père, et il en avait hérité au même titre que les caves à vin de la propriété, sauf qu'à la différence des vins, Bardolph ne se bonifiait pas avec le temps. »

« Sur l'échelle de l'harmonie conjugale, je dirai que tous les deux vous vous situez à huit sur dix – dix étant l'abîme du plus profond désespoir. »

« La nuit dernière, Gowan lui avait murmuré à l'oreille qu'il adorait ses fesses. Le compliment l'avait flattée. Un peu comme lorsqu'on reçoit un legs inattendu d'un parent inconnu. »

Cerise sur le gâteau, le personnage principal est un superbe écossais, têtu à souhait, qui à travers la plume humoristique bien connue de l'auteur, m'a fait souvent sourire et parfois même, rire aux éclats.

Dans le cadre du challenge multi-défis 2016, je place ce roman dans l'item : « Un roman dont le titre compte plus de 5 mots » et je termine ainsi ma réserve de livres non lus d'Eloïsa James :-)

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