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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 15:14

C'est la vie des halles de Paris, le grand marché couvert qui dessert toute cette grande ville ; un roman plein de bruits, de couleurs, d'odeurs, c'est le roman de la vie... et de la mort. C'est la vie qui ruisselle des fruits, des légumes, des volailles, des fleurs ; c'est la mort qui suinte des cancans, des rancoeurs, des cruautés d'enfants, des jalousies.

 

L'empire nourrit ses gens et exige en retour la reconnaissance du ventre... Apologie des gros et gare aux maigres qui se posent des questions !

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 08:33

La spéculation immobilière à Paris sous Napoléon III ou l'opportunité d'Aristide Rougon, un voyou qui réussit ! Regards indiscrets sur la vie et la déchéance des "Dames de Paris" : et voilà l'ennui qui conduit aux débauches en tout genre !

 

Zola termine ce roman en 1871.  On trouve dans les archives de 1868 une série d'articles intitulés "Les comptes fantastiques d'Haussmann" dans lesquels, Jules Ferry fait le procès des manipulations financières couvertes par Haussmann et dénonce les prodigalités impériales au profit de politiciens, banquiers et économistes pas très nets ainsi que la corruption du régime.

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 10:36

Voici typiquement un roman de présentation où les personnages des prochains volumes trouvent leur origine.  C'est aussi un roman d'amour où deux enfants naïfs et innocents découvrent l'amour comme un jeu et la mort par un coup de l'Histoire...

 

Pas vraiment le meilleur de la série mais utile pour mieux comprendre la suite.

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 09:54

Dans le language cru des ouvriers parisiens du XIXème siècle, l'auteur nous décrit la descente aux enfers d'une jeune femme honnête et pleine de bonnes intentions. C'est l'apologie des coups de "pas de chance", de la fainéantise et de la jalousie ; c'est un chant à l'amour pur et innocent ; c'est un rapport sur l'abrutissement alcoolique et sur la misère la plus sordide de la face sombre de Paris ; c'est du grand Zola !

 

A la sortie du livre, en 1877, on chantait aux Bouffes du Nord :

 

"L'assommoir, ousqu'on voit Coupeau

Se flanquer un'cuit' véridique,

Des femmes se coller des seaux d'eau

Des maçons gâcher du vrai plâtre,

Des saoulards se saouler d'vrai vin".

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