Le blog de Carine

J’ai bien ri !

Après l’insouciant, après le sérieux, voici le lunatique et ma foi, le personnage est particulièrement bien campé. Entre professeur Tournesol, Einstein et Nostradamus, notre héro parfois ne sait même plus à quel saint se vouer ;-) En ce qui concerne l’héroïne, elle est juste magnifique, aristocrate presque jusqu’au bout des doigts sauf que pour elle, l’important ne sont pas les mondanités mais la défense des animaux et dans ce monde par trop superficiel ça ne passe pas très bien. Si on ajoute à cela la création fortuite d’un aphrodisiaque, on obtient un mélange détonnant qui m’a fait sourire et rire du début à la fin de cette lecture plaisir.

Je confirme donc ma belle découverte avec cette plume pleine de poésie, d’humour et de tendresse. Je dois aussi ajouter que l’auteure n’a peur de se lancer dans des situations pour le moins burlesques tout en gardant les codes de l’époque et, pour moi, c’est une réussite.

Magnifique !

Une fois encore Histoire et légende font le fil de ce récit si riche et si puissant. Des venins de la cour aux mystères des lycanthropes, il n’y a qu’un pas car les deux baignent dans un soupçon de sorcellerie, un chouïa d’hérésie, un brin d’alchimie ; une soif de pouvoir pour les proches du roi et beaucoup d’amour pour la fille de la louve.

L’auteure, bien documentée sur le règne de François 1^er et son entourage, nous brosse une société qui oscille entre crédulité et vérité scientifique. Une société qui s’interroge notamment sur les valeurs de la religion catholique qui abuse des richesses tout en prônant la pauvreté et qui entrevoit alors une réponse dans la parole de Jean Calvin, un personnage plus sobre peut-être mais clairement plus lâche. De la cour des Miracles aux châteaux du Roi tout n’est que ruses et complots, tout n’est que peines et chagrins, tout n’est qu’amour et lumière.

Une superbe plume pour une histoire hors du commun bien émouvante et qui fait rêver même si tout n’est pas rose ;-)

Waouh !

Quand la légende rencontre l’Histoire, le récit devient exaltant surtout quand il est servi par une toute belle plume.

Plusieurs histoires d’amour : une impossible qui pourtant dure dans la temps, une improbable qui finit tragiquement, une inespérée qui remet du sens et de la couleur à la vie. Un monstre qui n’est pas une bête, juste un homme de noble naissance ; un homme pervers et démoniaque qui sombre dans la folie en cherchant à tout prix la pierre philosophale, clé de ses sombres désirs. Enfin, une meute de loups, une famille aimante qui accueille les louves humaines qui parfois en Auvergne hante certains châteaux.

Entre le bien et le mal, il faut choisir et pourtant, parfois le bien est juste mal et le mal, le seul bien possible et c’est cela qui rend cette lecture si passionnante. Et si on ajoute à cela quelques rencontres de personnages illustres et complexes tels Nostradamus, Paracelse et Léonard de Vinci, ma foi, moi j’ai été comblée.

Une magnifique lecture que je vais faire durer en me plongeant directement dans la suite ;-)

Et ça continue, encore et encore…

Un opus qui oscille entre histoire courante et récit de l’emprisonnement du seigneur Hugues de Conzenc en pays Musulman et puis en Andalousie. Pour l’heure, on est en son sien château et c’est avec sa fille Mahaut qu’il va partager ses aventures, son fils et son ex-femme étant renvoyés en leur domaine vassal du sien. Et les ennuis continuent car bien sûr, ce beau et fier chevalier est encore tombé amoureux et plutôt deux fois qu’une et surtout de la fille de son pire ennemi Al Mansur qui va le poursuivre jusque dans ses terres. Les diableries reviennent alors en force.

Un seul compère pour textes et dessins dans ce volume, franchement ce n’est pas trop mal mais on est quand même loin de la qualité des premiers opus. Pour moi, la série devait s’arrêter à la disparition du chevalier car maintenant, ça brode beaucoup et c’est lassant.

Je commence à fatiguer.

L’histoire se laisse lire mais bon entre batailles sanglantes et sexe à tout va, ça commence à bien faire. Le graphisme reste clairement détaillé mais pour le scénario, là, on est plutôt dans le mode facile du cru à tout va pour faire moyenâgeux. C’est pas trop mon truc et de plus, je ne suis pas si sûre que c’était comme cela à l’époque.

Pour le topo, le grand méchant du début, celui qui n’est pas mort évidemment, revient pour se venger. C’est bien, mais dix ans après c’est pas trop crédible du coup mais ça fait des bulles…

Allons bon, encore un ou deux opus et j’ai terminé mon challenge alors, je continue même si le cœur n’y est plus vraiment.