Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 16:23

 

Un roman prenant et néanmoins long à lire…

Un roman époustouflant et pourtant assez répétitif…

Un roman historique et tellement d'incohérences…

L'histoire est belle, l'Histoire est respectée, le rythme suit le cours du fleuve, le cours du journal, le cours de l'Histoire.

Un destin exceptionnel pour une squaw et un souvenir qui perdure dans le temps.

Une interrogation persiste quand même : peut-on arrêter l'avancée exploratrice ? peut-on préserver une culture ? peut-on marcher impunément sur les terres d'un Peuple en se les appropriant ?…

Bravo les hommes blancs, envoyés en amis par le Grand-Père Blanc de Washington pour que toutes les nations indiennes se tiennent la main, déposent les armes et vivent en paix jusqu'à la nuit des temps.

Bravo le Grand-Père Blanc de Washington pour avoir tenté de dompter à coup de perles, de médailles et de drapeaux le Peuple qui ne demandait rien ou alors juste de la nourriture pour survivre.

Bravo le Grand-Père Blanc qui a finalement gagné, réduit au silence l'ensemble du Peuple au profit d'une population qui ne respecte plus ni la terre ni les hommes...

 

« Tuer ou être tué, manger ou être mangé, telle était la loi à laquelle il se conformait. »

 

« Plantez une pensée, chantaient-ils, vous récolterez une action ; plantez une action, vous récolterez une habitude ; plantez une habitude, vous récolterez un trait de caractère ; plantez un trait de caractère, vous récolterez un destin. »

 

« Elle avait rejeté la tête en arrière, et s'arrachait les cheveux. Elle respirait par saccades et se remit à crier, cette fois en se griffant le visage. C'était un hurlement terrifiant, animal, volontaire, mince comme l'écorce du bouleau mais perçant et aussi haut perché que l'appel d'un sifflet d'os. »

 

« Quel genre d'homme les femmes nous fabriquent-elles aujourd'hui ? Plats comme du poisson mort, paresseux comme un chat bien nourri, pâles comme des os poussiéreux… Ce ne sont pas des hommes, ce sont des ombres. »

 

« Tout ce qui vit est rond. La tige des plantes, les arbres, le corps de l'homme, le soleil, la lune, le ciel et les tourbillons du vent. Le jour et la nuit décrivent un cercle dans le ciel. Les saisons se succèdent sur le cercle de la vie et la mort le referme. Le cercle est le symbole de la vie, du temps, de la terre. »

 

Un roman super bien documenté, les us et coutumes indiens sont particulièrement bien décrits de tribus en tribus et les avatars de l'expédition Lewis et Clark sont ici reproduits à l'identique des journaux retrouvés de l'aventure.

Il manque juste un chouïa de plume, de peps et d'humour pour en faire, pour moi, un vrai coup de cœur.

Partager cet article
Repost0

commentaires