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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 16:27

 

Et je confirme, cette saga est bien une perle !

Comment je suis passée à côté pendant plus de trente ans, comment j'ai pu l'acheter sans jamais l'ouvrir, en la laissant juste s'endormir au milieu de mille autres romans, et bien, je ne sais pas…

Une merveille de sensations et de senteurs, des frissons d'amour et de haine, de larmes de joie et de peine.

L'auteur écrit avec son cœur et ça se sent, il écrit avec son amour de la terre provençale et ça se hume, il écrit avec sa passion des gens et ça explose en un feu d'artifice d'émotions.

Pour le deuxième tome de cette saga, il nous offre le champ de l'amour…

L'amour passion qui ne dure que peu de temps ; l'amour raison qui ne procure que de l'argent ; l'amour vengeance qui durcit les cœurs et les âmes ; l'amour infidèle qui libère les tares les plus folles ; l'amour paternel qui met parfois du temps à éclore ; l'amour canin qui toujours est fidèle, lui ; l'amour vrai qui dure et surmonte les trahisons, les désillusions, la maladie de vivre…

C'est un hymne à l'amour au cœur de la Provence au cœur d'une grande famille dispersée. C'est le roman d'une vie où jalousie, mépris et haine, les plaies que l'on rencontre si souvent, n'ont pas réussi à venir à bout du rythme synchrone de deux cœurs.

 

« Lancés droit l'un vers l'autre, semblables à ces deux étoiles qui feront la fin du monde avec leur chaleur et leur flamme et qui, depuis des trois mille ans, sont en course vers cette minute qui les consumera, ces regards de chair pleins d'âmes se sont touchés. Et accrochés l'un à l'autre, ils restent là comme deux bêtes amoureuses mortes dans leur passion. »

 

« C'est bien la première fois de toute notre vie qu'il me fait un baiser qui ne soit de bonjour ou d'adieu, un baiser exprès pour la tendresse. »

 

« Tu ne l'aimes pas toi, le pain que tu manges ? Et le vin que tu bois ? Et le sommeil qui te lève la fatigue ? Et l'air qui te coule dans les poumons. Olivier, c'est tout ça pour moi. »

 

« Faites poids et mesures, car comme vous mesurerez, il vous sera mesuré. »

 

« Les femmes, les bonnes femmes, c'est quelque chose, quand même ! C'est comme l'air qu'on respire, on y fait pas attention. Quand on l'a pas, cet air pour respirer, on meurt, mais quand on l'a, on en profite sans prendre garde que c'est ça qui vous fait vivre. »

 

Magnifique, les amis, le style, les mots et l'histoire… Je termine le challenge et je me lance dans la lecture des quatre derniers tomes ;-)

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