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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 10:03

Et voilà, c'était prévu mais bon, dans le cadre du challenge multi-défis 2016 pour l'item « Un livre d'un genre que vous détestez », je me devais de réessayer :-p

En fait, il ne s'agit pas tant du genre, car on est bien ici en présence d'une romance mais plutôt d'un style lié à une maison d'édition, à savoir Harlequin !

Le roman se lit vite, très vite, l'écriture est monotone, répétitive, sans relief, sans poésie, sans humour. Le style manque de couleur et même l'histoire est assez tirée par les cheveux. Les sentiments qui prédominent sont la peur, la crainte et la frayeur et malgré cela, l'héroïne est d'un gnangnan même pas fleur-bleue. Et pour finir, quand l'auteure arrive au bout de son contrat de 150 pages, la fin déboule et tout se termine rapidement dans le plus parfait amour.

Je me suis donc bien ennuyée et je suis confortée dans mon impression qui date depuis plus de trente ans : ces romans sont juste bon en période d'examens pour se vider la tête entre deux épreuves ! Et encore, à l'époque, j'étais beaucoup moins critique, car aujourd'hui, je n'ai même pas profité d'un moment de vraie détente.

« Alinor découvrit qu'il y avait deux sortes de mines. Les mines anti-char ordinaires, du type de celles qu'elle avait vues dans le sable du désert, et les mines « anti-personnel » de diverses variétés. Certaines d'entre elles, à haut pouvoir explosif, apparaissaient sous la forme anodine de stylos, miroirs, jouets, brins d'herbe. En prenait-on une pour l'élever vers son visage qu'on perdait une main, un œil, un bras… Marchait-on dessus ? On perdait une jambe, ou les deux pieds… C'étaient les plus redoutables. Les hommes, les animaux étaient en danger constant. Quant aux enfants, pouvait-on les empêcher de ramasser un joli jouet dans l'herbe ? »

« Cette fille… c'était une gamine comme les autres, elle voulait faire des études, se marier, avoir des enfants… et maintenant, c'est une prostituée… pour ces hommes dont les épouses sont mortes et pour ces soldats invalides qui n'auront jamais de femme. »

Même les deux citations que j'ai réussi à trouver, sont à l'image du récit... plutôt effrayant pour une petite romance !

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