Jouissance et innocence riment bien ensemble...
Séduction et perfection aussi...
Et qu'en est-il quand le corps est soigné pour arriver au maximum du plaisir des sens ?
Et qu'en est-il quand l'esprit est entretenu dans l'exaltation des sens, tous les sens ?
Fi de la moralité quand elle entrave le juste bouleversement des sens, fi des règles humaines finalement quand les sens deviennent une religion à part entière.
Et quand l'innocence se dévoile enfin, voici la perversion qui pointe son nez.
Mais qui est le pervers : le père qui ne veut pas vieillir, la marâtre qui découvre sur le tard le plaisir ou l'enfant qui se venge ?
Avec beaucoup de virtuosité l'auteur nous conte une symphonie où les mots transcendent l'amour par le biais de la jouissance et ce, en toute « innocence ». Les mots glissent, chantent, exaltent, suent la chair qui reste bien faible quand elle devient l'ultime aboutissement.